` `DE HENRI IV. 981 telle qualite ; et parce que nous desirons que la punition en soit Iaicte, O nous envoyons par ce porteur eiiprés aux gens tenans le siege presi- dial à Tours la commission de notre court de Parlement`, à eux adres- sante pou1“en informer ; et vous Inandons que vous ayes à y tenir la main de vostre part, avec telle sollicitude que l'on en puisse tirer lumiere, pour en faire la punition et reparation convenable : car c’est chose que nous avons tres à cœur, et en quoy vous employant`, nous le tiendrons à- service tres agreable. Donné à Nantes, le ll1`]° may 1598. . — HENRY. ne 1v1a01 v11.i.a. , [1598.] —— 5 mi. Orig. autographe. — Musée britannique, Ms. Egerton, vol. 5, fol. 77. Transcription de M. Delpit, archiviste paléographe. ` i Cop. - Arch. de M. de la Force. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par le marquis DE LA GMNGE, t. I, p. 28g. ' — A MONS“ DE CAUMONT. Mons" de Caumont, Ce mot par Perryeque, l’un de mes sommeliers de panneterie, est pour vous prier de mienvoyer par les premiers une douzaine dioies salées de Bearn, les plus grasses que vous pourrés re- couvrer ; de sorte qu’elles lacent honneur au pays. Car quant à mes nouvelles, je vous diray qu’ayant reduict ceste province en mon oheis- sance`, aussy tost que j'auray faict un tour jusques a Rennes, Dinan et Sainct-Malo, où e m’achemine, e m’en retourneray sur la frontiere _ de Picardie, esperant me rendre à Paris dans lallin de cestuy cy. .l’ay mis fin à l’ail’aire de ceulx de la Beligionï et de ce costé—làj’ay Yesprit en repos. L’on m’a asseuré que depuis peu vous estiés venu en Saintonge, ‘ Par le célèbre édit de Nantes. ¤ Il fut penditla publication, et il ne fut enregistré i scellé, dit de Thon, le 13 d'avril, et ap- au Parlement que l'année suivante, parce pelé l'édit de Nantes parce qu'il avait été qu’onvoulut attendre quele légat du Pape dressé dans cette ville ; mais on en sus- fût sorti du royaume. »
