DE HENRI.lV. 987 aultres facent le semblable de leur costé ; ca1 ‘c’est a ceste condition-la que je l’ay commandé, et ordonneray encore auxdicts gouverneurs d’observer la dicte cessation. . i . Mais je me rejouis grandement de la promesse que vous a faicte mon cousin le cardinal de Florence, legat de Nostre Sainct Pere, de ne partir de Vervins que je ne luy aye dict ma volonté. Car je suis asseuré que sa presence facilitera grandement l’exe’cution de nostre accord. Partant, aprés l’avoir remercié de la peine qu’il a- prise pour moy, par la lettre que je vous envoye pour luy presenter, je vous prie me donner encore par delà le temps qu’il m’est necessaire pour me ren- dre jouissant entierement du fruict de ses labeurs, l’asseurant que je me rendray si prés de luy à la lin de ce mois, que je le remercie ; ray moy-mesmes du plaisir qu’il im’aura faict ; dont vous le fortilierés en ce propos, selon mon desir ; et _‘i’en remercieray Nostre Sainct Pere par ma premiere, luy `donnant bon tesmoignage de l°0bligation que j’ay au dict s' legat pour sa bonne et heureuse conduicte en ce traicte. J ’ay ja faict aussy l’oH ;ice pour le pere general des cordeliers, comme 'vous m’en avés escript, et vous asseure que je le verray volontiers jouissant de la bonne recompence que je luy souhaite et qu'il a tres bien meritée, ainsy que vous luy dires. Je prie Dieu, Mess" de Bel- lievre et de Sillery, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Es- , cript à Rennes, le 1x°_jour de may 1598. i _ HENRY. ' [1598.-#10 MAI.] i ` Cop. — B. N. Fonds Bétliune, Ms. 8972, fol. 35. — Même fonds, Ms. 8972-2, fol. 139 verso. Fonds Brienne, Ms. 66, fol. 179 recto.- Fonds Fontanieu, Ms. P. 7A.—Suppl. fr. Ms. 1009-3 - [AU CAl’xDlNAL DE FLORENCE.] F Mon Cousin, J’espere vous voir bien- tost, et moy-mesme me con jouiravec vous de l’heureuse fin que Dieu a donnée à vos travaux et longues poursuites pour la paix publique de la chrestienté ; dela con~ ‘ elusion de laquelle mes ambassadeurs mlont. donné advis. Cependant - ml ;.
