Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/1023

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DE HENRI IV. 1 [ 1001 aussy je vous ay ouvert et asseuré le chemin pour y [reussir] si vous y voulés entendre ; de sorte que si vous le mesprisés, [vous serés celle] qui se despartira de moy, et non moy celuy qui vous aura abandonné ; [car je] n’auray faict aultre chose que suivre la fortune et necessite publique de ce Royaulme, de laquelle je ne pouvois me separer sans trop oltenser Dieu ; et [finiray. ..... ] vous asseurant que si _i'eusse peu prolonger davantage et [arrester] le terme de llaccord conclu par mes, depputez, je l’eusse faict volontiers pour vous o[beir]; mais cela n’es- tant plus en ma puissance quand ce porteur est arrivé [avec vostrc ‘ lettre], il est question maintenant d’adviser ce que je puis faire pour favoriser [vostre] repos et contentement ; de quoy, quand je seray ad- verty, je vous prie de cre[re que] j’auray tel soing que le merite l’all’eo— tion que je vous porte et l’interest que j’ay à vostre conservation : dont j'ay voulu vous asseurer par le dict Edmont, et partant le rendre por- , teur de la presente, à laquelle je n’ad]ousteray que les recommanda- tions tres aflectionnées de — . Vostre tres humble frere et serviteur, V HENRY. Ce dernier de may, a- Blois. . 1598..- '31 MM. — lle. Orîg. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9037, (`ol_88. Cop. — Même fonds, Ms. 8972, Fol. 100 verso. — Et Ms. 8972-2, fol. 188 verso. - Fonds Brienne, Ms. 66, fol. 238 recto. — Fonds Fontanieir, Ms. P. 7!1 - — Suppl. fr. Ms. 1009-2. Imprimé. - Mémoires et correspondance de du Plessis-Mornay, 182!1, in-8°, t. IX, p. li. [AU CONNÉTABLE. ] Mon Cousin, J’ay sceu premierement par vostre lettre du XXIIIIQ de ce mois, que [ay receue le XXIXG, et depuis encore plus particuliere- ment par mon cousin le mareschal de Biron, que je trouvay hier icy à mon arrivée, le bon ordre que vous avés donné au licentiement des regimens et compagnies de gens de pied et de cheval, que je vous " avois commande faire, ensemble la peine en laquelle vous vous estes _ trouvé quand il a fallu mettre la main à ceste besogne, pour les rai- LETTRES nn nnmu 1v.—1v. 126