Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/119

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. DE HENRI IV. A ~ IIOI qui,'estant venu pour faire son office, a esté empesché, par maladie quiluy est survenue, de sly pouvoir trouver. Il y a eu, oultre ce, grand nombre d’aultres "sei neurs et entilshommes, de rincesses et de g g P . dames, et toute l’e lise leme de eu le, ui a monstre, ar trois É P P P (I P _ signes d’allegresse, toute l’aff’ect1on qui se peut tesmoigner envers son prince. Ifambassadeur de Venise, qui est icy residant, y a aussyesté, comme pareillement le s' de Sideney, non toutesfois en son rang, à cause de la religion. _ Coste action estant en .soy saincte comme elle est, et où le peuple constitue beaucoup d’eflicace, jespere que Dieu me fera la grace de i la faire valoir à accroistre de lus en lus la devotion d’icelu en mon P P Y endroict, ainsy que de jour à aultre il slen voit de nouveaux indices et effects, qui sont les fruicts de ma conversion à la religion catholique, avec l’afI’ermissement que j’en recogneus tout incontinent de la lidelité de mes subjects, tant ecclesiastiques que de la noblesse `et aultres, qui me rendoient auparavant obeissance ; mais elle a apporté aussy effect tout contraire à mes ennemys, et autant plus de precipitation de leurs _ I desseings et efforts, pour essayer d’estoulI’er à sa naissance ceste bonne inclination, de laquelle ils ont crainct que le progrès qu’ils en prevoyent J par le temps leur feroit eschapper l’occasion qu’ils sepromettoient _ toute formée de pouvoir engloutir et usurper ce Royaume. Si la Royne, ma bonne sœur, n’estoit advert e de la rande animosité avec la nelle Y g fl le roy d'Espagne s’y est resolu plus que jamais, qui ne laisse banque ny bourse à rechercher, ny invention de tirer argentde ses subjects, et qu’il vuide presque toutes ses provinces de forces pour faire ce grand effort contre moy, je vous representerois particulierement les aclvis Yévêque de Maillezais pour l'évêque-comte de Piney—Luxembourg l'ancien comte de de Beauvais, Yévêque d’Orléans pour l'ë- `Toulouse, le duc de Retz l’ancien comte de vêque-comte de Châlons, et Yévêque d’An Flandre, et le duc de Ventadour l’a¤cien gers pour l`évêque-comte de Noyon. Le comte de Champagne. Enfin le maréchal prince de Conty représenta l’ancien duc _de Matignon porta l'épée de connétable de Bourgogne, le comte. de Soissons l'an- à la place du connètable de’Montmorency, cien duc de Normandie, le duc de Mont- retenu dans le Lyonnais. pensier l'ancien duc d'Aquitaine, le duc .