Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/133

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_ 7 DE l lENlll lV. 1l5 ll’OI]S f&lI‘€ £llllÈ3.I'lt ROUGE Q. MOHSÈPÉS ceste l€llÃI‘€ dll HOUVBÉIU. S€I’Vl- ' teur ique vous m’avés acquis, afbn qu’il voye que je me recommande ‘ a luy, saiche que je l’aime et que je scais priser et cherir les braves hommes comme luy 5. A Dieu, mon amy. De Senlis, le xv1_]°° mars x 5g[|. I . . HENRY. ' " lfexigence des circonstances empêclia tent aux pouvoirs remis à Rosny des con- le Roi daccomplir ce projet, et lui lit dillé- lirmations dont il n’avait plus besoin après rer son entrée à Rouen jusqu`à l’automne l’entière consommation du traité. Dans le de 1596. chapitre qui précède le récit de cette con- ° ¤ Aussitost que vouseustes receu cette clusion nous lisons : « Pendant que vous _ lettre, ` disentles secrétaires de Sully, vous employiez les jours à disposer les esprits... ` la portastes.à monsieur de Villars, qui en vous travailliez les nuits... à donner des receut un si grand contentement qu’il advis au Roy de tout ce quise passoit, alin vous dit : « Pardieu, ce prince est trop gen- d'estre d'autant plus autorisépar ses res- _ til et courtois de se souvenir_ de moy et ponses en tout ce quevous aviez à gerer, d’en parler en si bons termes ; aussy m’en negotier et conclure. » Les deux lettres ressenté-je tellement obligé, que j’en ren- précédentes doivent être au nombre de ces dray des tesmoignages, arrivant près de réponses du Roi pendant le cours de la né- lui. » Villars concut probablement, dès gociation. ` .Iors, l’intention de renoncer-volontaire Ensuitelesdatesde cestroislettres, telles ment-à celle de ses conditions qui devait que les donnent les OEcon0mies royales, le rendre, pour trois ans, dans la Nor- ne peuvent s’accorder avec les autres té- mandie, indépendant du duc de Mont- moignages de l'l1istoire qu’en admettant la pensier, ce qui fut trèsagréable à ce prince rectilication qui nous paraît indispensable. et au Boiqui liaimaitbeaucoup.Cettelettre Suivant le journal contemporain rédige de Henri IV put ainsi épargner à la Nor- par un bourgeois de Senlis, nomme Vaul- mandie : des collisions dont elle aurait eu i tier, qui y a consigné minutieusement à soullrir par suite d'une rivalité entre tout ce qui se passait d’un peu important Montpensier et Villars., dans sa ville, le Roi y arriva le 17, venant U ° Les OEcon0mies royales datent cette de Saint Denis. A cetteassertion d’un té- lettre du 1l ;, et les deux precedentes du moin oculaire répond parlaitemcnticelle . 17, dates reproduites dans les diverses co- de Lestoile, dans le journal duquel nous pics ou éditions. Mais ; comme on trouve trouvons que le Roi dîna à Saint-Denis . parmi les lettres insérées dans les mé- le 1[ipaprès avoir chasse dans les environs moires de Sully plusieurs autres dates évi- de Paris. Le témoignage de Lestoile est `demment inexactes, on est en droit de re- corroboré par une lettre conservée en ori- connaître ici une erreur du même genre, ginal dans les archives du canton de Berne par les raisons que voici : et datée de Saint-Denis le 13. Une autre D’abord les deux premières lettres ajou- lettre, dont Voriginal nous est également . 15.