Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/238

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LETTRES MISSIVES


llty &CC01`dOI1S la gI‘3CO (IUC VOUS lUy aves voulu PFOCUPCI`, Bt llly fCI’OIlS. pleine et `entiere main-levée des biens qu’il a par deçà, desirans en icela et en toute aultre chose vous faire paroistre le compte que nous faisons de vostre recommandation : qui est tout ce que nous vous di- FOHSIPOUF ceste lÉ)€U1`€, IIOUS Fèlllêiltêlllll, qllëlîlt £lUX'DOUVBll€S et OCCU- rences dedeçà, au recit que vous en fera le dict s' de Weinies. Sur ce, nous prions Dieu, Tres haut, tres excellent et tres puissant prince, DOSÉFC llI`€S cher et t1`€S Zllllé COUSlD. Bl} &D.Cl€I1 VOUS CO1]S€1`V_C1` et ver ses jours en France, comme un bon tir de Paris ; que si, bien autresfois, du François ; puisque la reine sa maistresse temps dela reine d’Escosse, sa niaistresse, n’estoit plus, monsieur d’O le persecutoit il s'estoit inonstré passionné pour l'Es- à outrance, le voulant contraindre à sor- 'pagne et ceux de Guise, il sembloit plus- tirjde Paris et de-l’lsle de-France, quelque tost estre à louer qu`à blasmer en cette ' priere _que le cardinal luy eust fait faire affection, n’estimant point qu’il y eust au- en sa faveur ..... Partant vous prioit-il de tres personnes, ny autres moyens, pour vouloir parler au Roy en faveur de ce bon garantir la vie et la liberté de cette prin- prelat et d'y joindre mesme vos prieres et cesse ..... qu’il n'y avoit pas apparence, VOS inteI'eStS, afin diempescller Ufl`6 tant maintenantqu'elle estoitliorsdêcû mûûdô, indue vexation que l'on essayoit d'exercer que ce vieil bonhomme, qui n’ose retour- contre vostre parent, qui vous aimoit tant ner en Escosse et n’a que deux abbayes cordialement qu’il ne parloit jamais de en France pour tous biens, estat et pen- vous que les larmes aux yeux, lorsquil se sions, se veuille plus engager au service representoit, que vous n'estiés pas dans de nul prince estranger, ny se mesler cl'au- l’Eglise. n Les secrétaires de Sully nous ap- ounes menées et praticques contre cet Es- prennent qu’en ellet le prélat écossais était tat, ou il fait estat de terminer ses jours ; de la maison de Béthune. Ils racontent joinct qu'il luy en avoit este donné de telles ensuite commentleur maître répondit aux asseurances par aucuns de ses plus spé- intentions du cardinal de Bourbon : « En ciaux et allidez serviteurs qu’il ne doutoit conformité des supplications que vous fistes nullement de sa droicte intention ; et par- au Roy sur ce sujet, il commanda deux tant desiroit Sa Majesté qu’il fust traicté lettres au sieur de Beaulieu—Buzé : l'une à honorablement, selon sa qualité : à quoy il j monsieur d’O, par laquelle il luy mandoit luy enjoignoit de tenir la main et y appor- cn substance : que son humeur ayant tous- ter tout ce qui despendroit de l'authorité jours esté (comme il ne l'ignoroit pas), de sa charge. n (Chap. Lu.) Cette lettre à ‘ plus encliné à la douceur et à la clemence d’O, ne nous étant point parvenue, peut qu`à_la rigueur et à la violence, il ne pou- être suppléée ici par cette analyse. Quant voit approuver que l’on inquiestast la vieil- à l'autre lettre dictée à Buzé le même jour, lesse du pauvre archevesque de Glasco, voyez ci-dessusau 28 juillet. Escosois, en le voulant contraindre à sor- ° _