r A DE HENRI IV. ‘ 255 Q esté accordé en avoit eu lettres scellées. Non seulement -en cela eus- siés-vous cogneu combien _j’aH’ectionne tout ce qui vous peut apporter du contentement, mais eusse esté tres aise de gratilier, pour llamour de vous, eeluy que vous me recommandiés. Sur ceste immortelle verité, aprés vous avoir bien humblement baisé les mains, je lini- ray par prier Dieu qu’il vous ayt, lVI’amye, en sa saincte garde. Ce xxv° novembre, à S*—Germain en Laye., ` HENRY. _ _, 159l1.—— 27 NOVEMBBE. —I'°. i Cop. — Musée britannique, Biblioth. Cottonienne, Caligula, E. IX`, fol. nqâ. Transcription de M. Delpit. O [AU ROI D’ECOSSE. ] Tres haut, tres puissant et tres excellent prince, notre tres cher et tres amé cousin et antien allié, Nous avons bien veu volontiers le seigneur Wemies et entendu ce qu’il nous a. exposé de vostre part ; ayant recogneu par la creance que vous luy avés commise combien vous ailectionnés le bien etprosperité de mes allaires, ce que nous recevons à unîsingulier tesmoignage de vostre bonne volonté et allec- tion en nostre endroict, de laquelle nous vous rendrons tousjours la . lidele et sincere correspondance que vous devés attendre de nostre inclination et de la tres antienne et parfaicte alliance et conlederation qui a esté entretenue par les Roys nos predecesseurs entre nos deux couronnes. Vous ne pouviés le nous faire paroistre en occasion plus agreable et plausible .que la semonce que vous nous avés faicte d’as- sister aux solennitez du baptesme du prince-vostre fils, que nous avons reçeue en faveur, comme une particuliere demonstration du compte que vous `faictes de nous, que vous avés voulu appeller au i tesmoignage d’un acte si’celebre.aLe plus grand regret que nous avons est que ceste ceremonie se soit passée sans nostre presence et inter- vention par nostrerambassadeur, pourlaire paroistre à‘toute'la’Chres— ( `tienté combien n.ous—'l’aisons d’estat et ensuivons vostre amitié ; ce que
