Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/289

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DE HENRI IV. A *271 estans ensemble, il n’y en aura que dix mil hommes. J’espere estre aprés-den1ain_à` St-Quentin et sçavoir plus au vray l’estat de leurs i dictes forces. J’ay mande mon dict cousin le duc de Longueville pour me venir trouver, comme aussy fera mon dict cousin le duc de _ Bouillon. Je feray entendre à l’un et à l’autre ce qulils auront à faire i pour mon service. J’ay aussy apprins que ceulx de Soissons ont tiré leur canon et fait feu de joie, sur l’opinion qu’ils ont eue que j’estois prins,—au mesme temps que des voleurs du dict Soissons lîtrent prins au port de Chatou aqui faict congnoistre quel estoit leur desseing. Ceulxi du dict Soissons sont en extresme necessite de vin. Quand j’auray es- tably les garnisons ez environsde la dicte ville, ainsy que j’ay resolu, leur necessite croistra davantage. Le duc de Mayenne n’est arrive au dict Soissons, comme le bruict a couru. J’espere aller aujouidliuy con- cher à Chaulny et demain"à S‘-Quentin, dloù je vous manderay de mes nouvelles. Ce pendant je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Compiegne, le 1J’jOl1l` de decembre 1 5o[i. J HENRY. ‘ i>o1 u ;n. ' [l59l1.] 8 1>ÉcEM1s1iE. . u Orig. autographe. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. i. i Cop. — B. B. Fonds Fontànieu, `Ms. WP. '73, fol. 27 verso. Et Suppl. fr. Ms. l009 3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. C Mon Cousin, Je vous prie prendre la peine de vous trouver avec ceulx de 1non Conseil, lorsque m' le Chancelier mandera les pre- sidens de la cour et mes gens pour leur bailler les lettres que je leur escris, par lesquelles je me plains que l’on n'a encores publie ma i derniere declaration sur l’edict de la paix de l’an. mil cinq cent _' ‘ soixante et dix-sept, alin d’autoriser de vostre presenceilé comman- i dement que je leur en fais, et tenir main, comme vous aves bien commence, quemon intention soit mieu ; suivye- et executee qu’elle, ‘ n’a esté ; et vous me ferés un singulier plaisir. Et pour recompense,