Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/33

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~ DE HENRI IV. T5 A mande. Nous aviserons ensemblement à plusieurs choses que j’ay allaire, avant que les dicts depputez arrivent. Mais venés en toute dili- gence, car j’ay besoin de vous. Venés, venés, venés. A Dieu, lequel je ' _prie vous avoir, Mons' du Plessis, en sa garde. Ce xv°, à Sainct-Denys. k HENRY 2. i . J [1593. — veus LA M1-Aoûr.] ` Cop. —B. B. Fonds Béthune, Ms. 9758, fol. 333 verso. Cop. — B. B. Fonds Brienne, vol. 137, fol. 50 verso, et vol. 66, fol. A8 recto. Cop. — Biblioth. de l’Arsenal, Hist. litt. n° 677, Mss. de Conrart, vol. V, p. zig. , Cop. — Musée britannique, Mss. additionnels, 5436, fol. 1 17. Transcription de M. Lenglet. Imprimé. — Troisiesme volume en suite des Memoires d'Estat de M. de Villeroy, p. g3. A MONS“ LE MARQUIS DE PISANY. Mons' le marquis, Je Ifay rien eu plus à cœur, aprés m’estre, par la grace de Dieu', uny à la saincte Eglise catholique, apostolique et romaine, que de rechercher le chef d’icelle, nostre Saiuct Pere, de sa bienveillance et benediction paternelle, parles debvoirs qu’il peut desirer de moy, tant pour les choses passées que pour llobeissance et devotion filiale qui luy est deue à Yadvenir de ma part ; et pour m’en S acquitter avec tant cfhonneur qu’il'en doibve recevoir contentement, j’ay faict eslection de la personne que j'ay pensé, pourtoutes consi- derations et qualitez, luy estre plus agreable à cest eiliet, qui est celle de mon cousin le duc de Nevers, que j’ay trouvé plus de bonne volonté pour mon service que sa santé ne lui promet de force pour en porter le travail. Toutesfois il ne s’est arresté à ceste consideration, ny aultres de ses commoditez particulieres, _quand il a cogneu que je desirois qu’il entreprist ce voyage ; et pour ce que j’ay estimé qu’avec tant de satis — faction que Sa Saincteté recepvra der ma part, le moyen me sera ou- vert d’establir mon ambassadeur auprés d’Elle, et qu’Elle me vouldra ’ C'est entre cette lettre let la suivante avons imprimée ci-dessus, t. III, p. 663, que doit être placée celle du 28 août I593 comme de _l'an’née 1592, par suite de la au même du Plessis-Mornay, que nous fausseindication des Mémoires de Mornay.