I DE `HENRI IV. 339 satisfaire au devoir de fidelité et obeissanceique vous me devés. Je seray tres aise de voir effectuer la bonne volonté et affection qu’il m’a asseurê que vous portiés à mon service . Vous me trouveres tousjours les bras ouverts, prest à` recevoir les gens de bien et d’l1onneur comme je sçais que vous estes, et non moins facile et liberal à la recognois-* sance de leurs merites. Vous en ressentirés le fruict, en me servant, autant à vostre advancement que vous pouvés desirer. J’escris au s' de Sourdeac u’il vous aille trouver et resouldre avec vous ce ue 'e vois . . il .l des_]à bien acheminé, et qui, Je me promests, se pourra arrester par vostre entreveue. Le dict s' de Sourdeac a eu charge expresse de moy ; et ou l’estat de mes affaires, en l’estendue de sa charge, ne permettra de s’y acheminer, envoyant vers luy un de vos plus confidens avec memoire de ce que vous, desirés de moy, je mlasseure que vous en aurés contentement. Croyes seulement que vous ne pourres servir nul — plus alfectionne ài liadvancement de ses bons serviteurs que moy vostre Boy, qui prie Dieu de vous avoir, Mons' du Plessis, en sa saincte . . . g . garde._Escr1pt à Paris, le xvif avril 1595. — HENRY _ i, - . norme. ` __lVlons' du’Plessis, asseurés vous que je recognoistray vos services à vostre contentement, et qu’il vous regrettera toute vostre vie de ce que vous n'aurés pas esté plus tost mon serviteur. . dans la ville de Craon, charge ou il avait exemple entraîne la noblesse du pays. été confirmé, le 10 décembre 1589, par Dans le volume imprime en 1596 SOUS lettres du duc de Mayenne. ll défendit le titre de Recueil des edicts et articles ac- la ville de Craon, au mois de mai 1592, cordez parle RoyHenr_y IIIIpour la reunion contre le prince de Conti et le prince de de ses subjets, on trouve, du feuillet i27 Dombes, et, soutenu par le duc de Mer- recto au feuillet 128 recto, les Articles ac- cœur, les forga à lever le siege avec perte cordez par le Roy au sieur du Plessis ele de leur artillerie. Mais, par sa soumis- Cosme, sur la reunion des ville, cliasteauet sion, qui se négociait déjà, comme on baronnie de Craon et’Mont-Jan au service de . le voit, à la date de cette lettre, il remit Sa Majesté.,, au_Pnoi, la ville de Craon, dont sa majesté La famille Le Cornu, éteinte en Bre- lui donna le gouvernement par lettres 'tagne, s'est forîdue, à la fin du xv11° siècle, datées de Tours, le 20 février 1598. Son dans celle des Hayes de Cosmes. _ —li3. . \
