DE HENBTIM,. 7 363 _ . 1595. — 7 wm-. -- I'?. . Orig. -- Papiers provenant)des anciennes archives de Lyon. Copie transmise par M. Dupasqui-er. A NOS CHEPÃS ET BIEN AMEZ LES CONSULS ET ESCHEVINS DE LA VILLE ' DE LYON. . Tres chers et bien amez, Nous desirons nous servir au siege du chas- ` teau de ceste ville d’un canon qui est a Lyon et dedeux, allusts ferrez, qui y sont aussy, pour en mettre un au canon qui est en nostre ville u ' Mascon et faire conduire l’aultre hault le pied avec deux paires de D roues à canon que vous aves ; de quoy nous avons donne la charge à nostre tres cher cousin le duc de Montmorency, pair et connestable de France, et vous en avons aussy bien voulu faire ceste 'lettre, pour vous ' prier de faire mettre es mains de nostre dict cousin, non seulement - le diet canon, mais aussy les dicts allusts ferrez et roues à canon ; vous asseurans que nous vous feronsirendre et restituer le tout, de telle sorte que vous aures occasion de vous en_ contenter ; ainsy que nostre `dict cousin vous fera plus amplement entendre de nostre part. Donne à Dijon, le VIJB jour juin 1595. . HENRY. 7 . T " ne usurvitrs. ` i [1595.— 7 Joiivslj-¥lI"‘°. I ` i Imprimé. — Journal de Lestôilc, ati g juin 1595. ( ii Imprimé. —— Histoire de Bourgogne, par dom 'Pmucnsn, t. IV, Preuves, n° cccxv. _ A [A MADAME CATHERINE.] Ma chere sœur, Tant plus je vay en avant, tant plus _j'admire la grace que Dieu me lit au combat de lundy dernier, où je pensois n'avoir deflait que douze cens chevaulx ; mais il en fault compter deux mil. Le _ connestable de Castille y estoit en personne avec le duc deil\/layenne, ` qui m’y virent et m’y cogneurent tonsjours fort bien ‘ : ce que je sçay de leurs trompettes et prisonniers. Ils m’ont envoye demander tout ' ‘ Dumoins le duc de Mayenne. «P e- fuyards, il dit au connestable de Castille cognoissànt le Royyqni poursuivoit les que, s’il luy vouloit donner quatre veus i - A6.
