_ i _- DELHENBI `IV., 375 . ce qu’il a peu de sa compagnie, quasy, ainsi se peut-il dire, à la veille ' d’une bataille 0u_ apparence de quelque signalé combat. Car vous qui me cognoissés de longue_ main‘, _ et., v.ous-estes trouvé présdei moy en tant de combats et de fortunes de guerre,#ne doubterés nullement, je m'en asseure, que si les ennemys s'approchent, que je ne reculeray pas, surtout si.ce sontdîspagnols, n’y ayant rien de plus doux _, aux vertueux que d’elever les humbles et abaisser les orgueilleux. De toutes lesquelles choses j’ay bien_voulu donner advis à mon Conseil, _ qui : est à Paris.,.et :encore a vous.en :particulier, ainn querivous. faciès bien _comprendre . ce :qui= gse xpasse à mon. cousin :le princewade Gonty, l’asseu.rant= de ma bi enveillance,: et sollicitiés- .les aaultres1de 1prendre garde auxicomportemens de zceux qui tesmoignerontquelque mescon— tentementzvpriant Dieu,1mon.amy, _qu’il vous ayt en sagarde. Ducamp, prés Auxerre, ce X1]`! juin 1595. Q . [1595.] — 13 JUIN. i _ _ Orig. autographe. — Archives de la préfecture d’lndre-et-Loire. Envoi de` M. le préfet. Imprimé. — Journal militaire Je Henri IV, publié par le comte nn VALORL Paris, F. Didot, in-S", p. 3Q2 4-Lettres de Henri IV, etc. publiés par N, L. P.--Paris, 181iL, in 1 2, p. ;g. . ` [A M. DE HABANBUBE.] .. Haranbure, Pendés-vous de ne vous_ estre PO_l1:1ll’l.IÈOl1VécPIîéS de moy en un combat que nous avons eucontre les- ennemys,~ou nous avons faict rage ; mais non pas tous ceulx qui estoient avec moy. Je vous en__diray, les.partic11laritez quand je vous verray. Lomenie mla fait entendre -ce que—zvous avés prié Viçose de me.;dire, -ce ;.qu’il, n’a faictr Asseurés-vous que ; puisqu'en ce f’aict-la il y va- de. vostre conten- _ tement, je vous tesmoigneray que je'l’afl’ectionne et_que je nly man- queI’ay..nullement,;et vous, en., donne ma, parole ;; et me venéstrouver au iplus tost ; Jet vous hastés, rcar.j’ay ïbesoinwde _vous.— A Dieu ; »Borgne. Ce xi1j° juin, à Dijon. _. . ‘ ' HENRY.
