Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/460

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ZIÃLÈ LETTRES MISSIÃ/ES seure qu'ils n’oublieront rien à vous representer de l’estat d’icelles, comme je leur ay commandé, desirant m’y conduire entierement par vostre bon advis, ainsy que vous fera entendreplus particulierement le dict s' de Montglas : priant Dieu, mon Cousin, quil vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Traversy prés la Fere, le v11_]° jour J de novembre 1595. ‘ • ‘ — ` c HENRY. . I DE NEUFVILLE. 1595. - 8 Novnunnn. — II‘“°. - _ Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 904], fol. Sh. A A Cop. — B. B. Suppl ; fr. Ms. 1009-2. ‘ [AU CONNETABLE.] ` Mon Cousin, Je vous ay donné advis par vostre serviteur Billart de la resolution que _j’ay prinse de bloquer la F ere ; en quoy _j'ay estimé pouvoir employer mon armée plus utilement qu'en aultre occasion qui se puisse presenter sur ceste frontiere, où je _suis contrainct d tenir mon armée pour la seureté de mes villes et pour empescher les desseings de mes ennemys. M’estant besoing de faire un fonds pour entretenir les forces qui demoureront dans les blocus, et pour main- tenir mon armée, attendant que les dicts blocus soient en deffense, _i’ay_esté—contrainct m’aider des moyens les plus prompts, mesmes de ceulx des tailles, desquels j’ay prins jusques à la somme de trente mille livres. Je desire, mon Cousin, vous voir bien tost prés de moy, ensemble les s" de Cheverny, de Sclàomberg et aultres de mon con- seil, de travailler et adviser tous les moyens qui pourront servir, et entretenir et regler mes armes, donner ordre à mes dictes finances, et soulager mon pauvre peuple. Le dict sî de Schomberg vous repre- sentera sur ce mon intention, les advis et moyens qui m’ont esté . donnez par aulcuns de mon conseil et la volonté que _i'ay d’en faire une prompte resolution, laquelle je n’ay voulu prendre sans avoir vostre advis, ce que je feray aussy tost que vous serés prés de moy ;