i Poictou, Angoulmois, Xainctonge, Perigord et_Limosin ; de quoy je luy ay faict expedier mes lettres de commission. Et encores qu’elles soient assez suffisantes po1u l’autoriser en la levée du dict régiment, je vous en ay toutesfois bien voulu escrire ceste lettre, pour vous prier i de favoriser la dicte levée, et assister pour la facilité d’icelIe le dict s' de Bechemore, de tout ce qu'il vous sera possible ; et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, Mons' de Bourdeille, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Folembray, le xxf jour de decembre 1595. HENRY _ DE maurvurn. ` [1595.] — 23 DÉCEMBRE. _ , Orig. autographe. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 901], fol. 3. Cop. — Fonds Fontanieu, Ms. P, 73, fol. 30 verso ; et Suppl ; fr. Ms. 1009-/s. A MA COUSINE LA DUCHESSE DE NEVERS. Ma Cousine, J'ay receu beaucoup de contentement de la venue de mon nepveu, vostre fils, et de la resolution que vous avés prinse de le tenir un bon espace de temps prés de moy, ou je vous prie croire qu’il sejournera avec beaucoup de fruict, ne pouvant s’exercer en meilleure escole, ny estre instruict et conduict avec plus de soing que y I celuy que j’auray de luy, aussy grand que ’s’i1 estoit mon propre fils ; me promettant que de sa part il secondera ceste mienne bonne vo- lonté et s’en rendra digne par la lidelle obeyssance que defunct mon cousin, son pere, et vous, luy avés, je 111`asseure, fort cherement commandée ; se formant à Yexemple des vertus et perfections de feu mon dict cousin, pour estre capable comme luy des honneurs que _ pour ces services luy et les siens ont à jamais bien meritez de moy et de ceste Couronne : chose qui me sera agreable sur toutes autres, pour en rendre le default plus tolerable et la perte moins griefve et annuyeuse. Dieu luy en face la grace, et à vous, ma Cousine, de pag tienter en `vostre extresme affliction, avec la constance et consolation que je desire. Ce Xxnf decembre, à Folembray. HENRY.
