Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/520

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A 502 LETTRES MISSIX/ES porta les expeditions, asseurant incontinent le payement _du stuplus, ce que encore n’est effectué ; ayant eu plaincte des dicts Bonnisy, que ` n’en avés acquitté qu'une partie, et remettés le surplus en des lon- gueurs qui peuvent prejudicier le biende mes aliaires. Cest pour= quoy je vous fais ceste recliarge, pour vous prier pourveoir inconti- nent au paiement de ce qui reste deub aux dicts s"Bonn1sy des xv mil escuz, allin qu'ils n’ayent plus d’occasion de recourir a plaincte vers moy ; et vous me donnerés occasion de croire que vous estes gens de parole, desirans la conservation de mon amitié et bienveillance, qui ne vous sera Jamais desmee, vous comportans avec moy comme vous debvés et que je me promets de vous : et n’estant la presente à aultre eilect, je prieray Dieu vous avoir en sa saincte garde. Escript à Fol- lembray, le XlllJ€jO1lI‘ de fevrier 1596. ' ‘ HENRY. 1596. — 17 FÉVRIER. —I'°. - Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 905ll, fol. 2l. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2, . ‘ [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Ayant entendu par les lettres que la Ptoyne ma belle- sœur m’a escriptes, que son intention est d'empescher la verification de- mon edict de paix, pour ce qui concerne mon cousin le ducde Mayenne 1; et m'ayant, ceulx de mon conseil qui sont à Paris, donné ‘ A cause de la garantie accordée aux connes d’avoir trempé dans le régicide, princes lorrains contre toute poursuite sur on modifia ainsi cette clause par Tarti- le fait du meurtre de Henri III. L’article v, cle vi : qui contenait Tamnistie générale, se termi— «Et neantmoins ayant esté ce fait mis I nait par l’exception ordinaire, insérée dans par plusieurs fois en deliberation, et eu Iesautres actes du même genre : .«Fors sur ce l’advis des princes de nostre sang Yassassinat du feu Roy, nostre tres honoré et autres princes, oliiciers de nostre Con- seigneur et frere.» Comme plusieurs de ronne et plusieurs seigneurs de nostre ces princes, notamment la duchesse de conseil estans lez nous, et depuis.veues Montpensier, étaient gravement soup par nous, seant à nostre conseil, les char-