Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/528

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SIC .
LETTRES MISSIVES


_ pour mladvertir comme les ennemys ont laict leur rendés-vous à Lu- cheu près de Dourlans, et qu’il y a apparence quiils vont pour attac- quer Monstreuil ; qui me faict vous prier de faire chercher Trygny -par Paris, et luy commander de s’en aller droict et endiligence à son gouvernement], d’autant que si lesennemys avoient advis qu'il n’y fust, peut-estre y pourroient-ils entreprendre. Faites aussy comman- der aux cappitaines qui se trouveroient à Paris de s’en retourner, y en y ayant plusieurs qui s’en sont venus sans prendre congé de moy. Je vous prie depourveoir en toute diligence à ce que je vous ay mande O ’ r D I U aujourd huy par m de Sancy ; et vous souvenes que dans dix Jours 1l nous fault plus de quinze mille escuz, et incontinent aprés, que le . _mois de mes gens de guerre approche, et que si nous niavons de quoy les a er, ue nous ruinons tout. Si l’on eut recouvrer de l’ar ent P J q P 6 sans restabhr les tresoriers, Je vous pme que l’on n’y touche pomt ; mais s’il ne se peut autrement, vous sçavés que la necessite n’a point q de loy : à la charge que vous voyés clair que nous les puissions sup- primer dans deux ans. Je seray demain de bonne heure en mon ar- mee, où si fapprends quelque chose je vous en advertiray aussy tost. Bonsoir, mon compere. Ce samedy à IX heures du soir, 2‘“° mars. . avo1s man e e amans our me venir rouv r, mais mon cou- J d l s Fl p t e sin e com e e - a es a re enus pour servir aux occa ions. i l t d S’P ul l t S S m' de la ...,. [qu’il face]? diligence, car j'en ay afiaire. A.Noyon. _ A ( HENRY. ‘ C'est probablement le gouverneur de en 1619, et fut ambassadeur en Angle- Beauvais, Gaspard Dauvet, seigneur des terre. Il mourut en 1632. Il avait pour “Marets, qui, du vivant de son père, a pu père Pierre Dauvet, seigneur des Marets, être appelé M. de Trigny, du nom d’une et pour mère Marthe de Saint-Simon Bou- de ses terres. Il était, enoutrc, seigneur vroy. Son fils aîné, Nicolas Dauvet, vi- des Marets, de F rancourt, d'Ivry et de comte des Marets, fut grand fauconnier Berneuil, capitaine de cinquante hommes de France. d’armes des ordonnances et maître d’hôtel ° ll manque quelques mots à cet en- du Roi. Il fut recu chevalier des Ordres droit, ou le papier est déchiré.