DE HENRI IV. 533 Cousin, je Vous prie apporter les remedes que jugerés necessaires, tant pour faire cognoistre à ma dicte sœur ma volonté, et luy dire que je veulx estre obeî, que pour faire que ma court de Parlement publie incontinent mon dict edict, et que mes gens du dict.Parlement y apportent ce qui despend d’eux, sans user de plus grande longueur ou dilliculté, comme je leurmande par mes lettres, auxquelles je vous prie d’adjouste ;r tout ce que vous jugerés pouvoir servir à l’advance- ment de cest allaire : et je prie Dieu ; mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript au camp de S*—Seny, le xvf jour de mars 1596. _ HENRY. ` _ i ‘ rouen. . 1596.]--17 MARS. Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9039, Iol. 1 . Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. _ Mon compere, Je viens tout presentement d’avoir nouvelles de mon cousin le comte de S‘-Paul, ou il me mande que le pauvre S‘-Luc estant arrivé à luy, s’est denoué une jambe ; de quoyje suis bien marry, car _j’en pourray bien avoir aflaire, et il ne pourra servir de douze ou quinze jours. Je vous prie de m’envoyer la compagnie de campagne du regiment de mes gardes, car oultre que j'en ay aflaire, il y a avec elle bien trois cens hommes de pied qui serviront de re- creue auregiment de mes gardes, et ine serviront si nous entrepre- vement à la cour pour faire enregistrer sur la personne du mi Henri III ¢l'henreu.se_ ledit ; etle Parlement, toutes les chambres mémoire, étaient des traîtres et des scélérats assemblées, y mit la condition expresse : exécrables ; ques'il avtqt eu connaissance cl'un « qu’avant de prendre séance en qualité de si damnable dessein, il aurait jai! tout son pair, le duc de Mayenne serait tenu de dé- possible pour en empêcher Feœécution ; et clarer que les auteurs de lattentat cruel, du qu'il suppliait la cour detre persuadée que coup inhumain, duparricidetlétestable commis cetaient là ses ve'ri_tubles sentiments. »
