Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/559

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' DE HENRI IV. i 5£1l rant nous` a apprins, auquel vous pouvés bien penser que les ennefnys n'auront pas descouvert leur desseing. Davantage cela neiserviroit qu’a relfroidir ceulx qui sont esbranlez pour me venir servir. Toutes- fois, il ne sera que bien à propos que vous faciès temporiser ;par les chemins vostre compagnie de gens d'armes et celles des s" de Vic ` et d’A]laincourt, allin de les espargner : partant vous y donnerés ordre. Esperant estre dans deux jours _de retour en mon armée pour poursuivre mon entreprise, de laquelle j'espere que Dieu me donnera bonne isseue (car jene puis croire qu'ils ayent assez de vivres pour 1 i attendre la venue du dict cardinal, s'il tarde tant à les secourir), je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à , Guise, le xx_]° jour de mars 1596. p `_ p HENRY. .` un xvnurvittn. i ' *1.596. — 23 mns. Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 905lt, fol. yo. L Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.] i U Mon Cousin, J'ay presentement receu vostre lettre du xx1°, par la- quelle _j'ay veu les dillicultez qui se presentent à la verilication de la continuation de l’impost, et l’advis que vous me donnés de la depesche ' qui est necessaire pour y faire resouldre ceulx de ma court des Aydes. Je vous envoye les blancs que vous desirés pour cest effect, lesquels vous ne pourrés avoir dans ce soir, parce que ce courrier 11'est arrivé O qu'à quatre heures aprés midy. Je l’ay faict partir au mesme instant, i et luy ay commandé d’user de la plus grande diligence qu’il pourra. Je desire, mon Cousin, que la verillication du dict impost se face, et vous prie de faire tout ce que vous jugerés estre a propos pour y dis- - poser ceulx de ma dicte court des Aydes, lesquels, _ensemble tous . ceulx de ma ville de Paris, y debvroient estre assez conviez, voyans la necessité de mes affaires et les grandes despenses qu’il me fault faire