‘ nue depuis mon regne.- Aussyplaist-elle infiniment aux brouillons et remueurs de menages d'un party et d’aultre ; à quoy _i’espere’toutes— _ fois que Dieu me fera la grace de remedier de façon qu’ils n’en facent ~ leur profit. Je le prie, Mons' de la _F ontaine, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Abbeville, le lll']cjOU1` de juillet 1596. _ HENRY. — . nr. usurvumn. 1596. — 8 JUILLET`. ~ Orig. — Arch. de M. de Mornay. ` Imprimé. — Mémoires de mcssire Philippe.: de Mornay, in-â°, t. Il, p. Ggo. " _ A MONS“ DU PLESSTS. A ' Mons" du Plessis, J’envoye donc à Loudun les s" de Vic et de Cali- gnon, conseillers en mon conseil d’Estat, pourfaire entendre mon in- tention à ceulx qui y sont assemblez et me rapporter leurs plaintes. J’ay voulu accompagner le catholique d’un de la religion pour fortifier le premier de creance et penetrer plus avant aux deliberations des as- semblées, pour mieux pourveoir à toutes choses. Ils ont charge de vous ` veoir et prendre advis de vous sur Yexecution de leur commission. Je ` vous prie les en assister comme de tout ce dont ils auront besoing pour la rendre utile à mon service et à ceulx qu’ils vont trouver ; car mon but est de faire l’un et l’aultre, et au demeurant faire estat de vostre affection au bien de mon service plus que jamais, comme ils vous di- ront, dont je vous prie les croire comme si clestoit moy-mesmes : priant Dieu, Mons' du Plessis, qu’il vous tienne en sa saincte et digne garde. Escript à Amiens, le vnf juillet 1596. ‘ - . HENRY. . nn rnurvxrre. ‘ . r
