Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/652

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

63Ãt l..E'l"l’BES MISSIVVES U - I [1596. l — 8 A0û'r.. Orig. autographe.- Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, t. II, lettre n° 13. Copie ` transmise par M. Houat. A MONS" DE VILLEBOY. ` Mons' de Villeroy, J’ay veu ce que vous aves escript à Lomenie. ilevous diray la-dessus que hyer m" de Sancy partit d’icy pour s’en aller à Paris et traicter avec les Suisses et voir ce qu’il pourra faire «» avec eux ; à quoy je m'asseure qu’il apportera toute _l’all’ection et le soing qui luy sera possible, comme aussy pour avoir de l’argent pour ` l’armée. Souvenés—vous de faire envoyer quelqu'un des vivres les solli- citer, car je luy ay aussy tres expressement recommandé cest aflaire ; Je ne doubte poinct que la cavallerie de, mon_, armée ne se debande ; - mais aussy celle de mes cousins les ducs de Mayenne, d’Espernon.et mareschal -de Biron i—ra pour. servir. .I’espere partir d’icy lundy pro- chain, Dieu aydant, pour m’en aller un tour à Fontainebleau et de là à Sainct—Germain en Laye et à_ Beauvais. En partant je _vous depes- i cherayun courrier pour vous advertir du temps que je pourray y arriver, aflin que rvous vous y rendiés avec m' le chancelieret ceulx dé mon conseil ; mais quelques jours auparavant je l’eray_—partir mon cousin le. mareschal de Bironpour se rendre en mon armée et y com- mander, ce pendant que mon compere, viendra à Meaux s’y reposer. Pay escript aux s” de Vic et de Calignon, -qui sont à Paris, de me venir trouvericy avec les depputez de, ceux de latlleligion qui sont venus avec eulx. Puisque vous ne me voulés manderaucunes nouvelles des enne- mys, jezvous en manderay, que j’eus hier du Pesché, qui commande à Guise. `ll mlescrit comme lundyil fut à la guerre et combattit contre ‘ mes ennemys, qui .luy.tuerent deux des siens et en blesserent deux aultres. Luy leur en tua huict. sur la place et autant de prisonniers, entre lesquels se trouva un gentilhomme wallon, cornette de la com- pagnie de gens d’armes du duc d’Arscot, qui luy asseura', et le pria de me le mander, comme Hosne fut tué vendredy dernier sur le midy