Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/663

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[1596.]-421 SEPTEMBRE. —~= II“‘°._ — _

Orig. autographe. — Papiers de madame de Viette. Envoi de M. de Formeville, correspondant du ministère de l’Instruction publique, à Caen.

Imprimé. — Mémoires de mcssirc Philippes de Mornay, in-l ;°, t. II, p. 706.

A MONS’ DU PLESSIS.

Mons’ du Plessis, Par Hesperien, present porteur, vous entendrés de mes nouvelles et ce que je luy ay commandé, et en mesme temps vous verres les s“ de Vic et Calignon. Croyés le dict Hesperien de ce qu’il vous dira comme moy-mesme et que je ne changeray jamais en vostre endroict, et que vous me trouverés tousjours bon maistre et Q desireux de vous le tesmoigner. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons’ du Plessis, en sa garde. A Sainct-Germain en Laye.

HENRY.

1596. — 25 SEPTEMBRE.

Cop. - Arch. de la cour d’appel de Houen. — Registres secrets originaux du parlement de Nor- ~ mandie, vol. du g septembre 1596 au 6 octobre 15gg, -l’ol. 2l recto. ’

A MONS“ DE LA COURT.

consnictaa EN Mou cousnu. n rsrAr nr rnmnan rnesinrm EN MA courir nn mntnnianr na nouer :.

Mons’ de la Court, .l’ay sceu que ma tante la ducl1esse de Longueville a faict emprisonner en ma ville de Rouen un nommé de Bailleul, L dict les Joncquets, et un aultre nommé Philippes Foullon, comme coulpables du vol du chasteau de Hamby, appartenant à ma dicte tante, où elle pretend avoir faict perte de plus de cinq cens mil escuz ; et parce qu’à mon entree en ma dicte ville de Rouen elle crainct qu’ils soyent compris au nombre de ceulx qui joyront de la grace de la dicte entrée, et que, s’il y avoit lieu, `elle ne sçauroit contre qui avoir recours de la dicte perte, ny descouvrir les complices et auteurs du dict vol, je luy ay promis de luy en faire faire justice, sans qu’ils se puissent prevaloir de la dicte grace. Au moyen de quoy, je vous prie don-