Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/672

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
65lL
LETTRES MISSIVES

A [1596. ] — 26 ocromu :. — I".

Orig. autographe. — A Londres, State paper oilice, ancient royal letters, vol. XXII`, lettre 192. Transcription de M. Lenglet.

[A LA REINE D’ANGLETERRE.]

Madame, Vostre ambassadeur m’a dict ce qui vous est survenu en Irlande. Croyes, je vous prie, que la malice de nostre ennemy est si grande et obstinee qu’il ne cessera de troubler nos estats tant qu’il' vivra. J'eusse bien desire tirer des à present les gens dont vous m’avés promis me secourir, pour les raisons que vous a dictes le duc de Bouillon ; mais puisque vos ailaires requerent que je m’en passe maintenant, comme m'a represente vostre dict ambassadeur, je prefereray vostre contentement à ma commodité, voire necessite, sur l’asseurance qu’il m’a donnee que fobtiendray de vous ce secours quand je le demandray. Madame, voules-vous que nostre ennemy nous laisse en paix? TailIons—luy en mesme temps tant de besogne en ses pays, _ qu’il ne puisse entendre ailleurs. C'est chose qui nous est aussyfacile qu’utile. Partant, vouIes—le et le commandes ; je vous promets que je vous y seconderay fidelement et vifvement, comme vous dira de Reau, qui vous presentera celle-cy, vous asseurant de l’amitie tres parfaicte de

Vostre plus afïectionne frere et serviteur,

HENRY.

Ce xxv_]° octobre, à Rouen.

[1596.]- 26 ocronnn. — II'".

Orig. autographe. —»—A Londres, State a er oflice, volume de mélanges, fol. 5. Transcription de M. Delpit.

[A LA ROYNE D’ANGLETERRE.]

Madame, Vous aures encore celle-cy de moy, meu de la compassion que j’ay de tous ceulx qui aiment. Vous sçaves que c’est une pas-