Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/683

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662 LETTRES Ml.SSIVES de le laire, de peur qu’il ne me laisse pour s’ad1 esser à vous. Je suis, marry de ce queivous n’aves _nouvelles de mon nepveu, non plus que moy. Mes cousins le duc de Montpensier et le comte de Sainct-Paul, comme ils se sont veus aujourd’huy, se sont faict une froide caresse et ne se sont saluez que de la teste. J e me porte tres bien, Dieu mercy, J comme laict Cesar et la petite madamoiselle de Montmorencys, pour - laquelle on m’a parlé d’un maryqui est de bonne maison et fort riche, mais j'ay juré quelle seroit dame de Montmorency et de Chantilly. Croyés le, mon compere, à qui je donne le bon soir, Ce mercredy à onze heuresdu soir, xx° novembre, à Bouen. ‘ . HENRY. 1596. — 20 ivovnnnan. — II". Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 90Ãi5, f’ol.\35. B [AU CONNETABLE.] _ Mon Cousin, J’ay commandé au s' de la Bastide de vous aller trou- ver pendant que mon neveu le comte d’Auvergne sera prés de vous, ` aflin que, s'en retournant en Auvergne et ayant commandement de moy de dire au s' de Leviston qu’il me vienne trouver, il porte lettres de mon dict nepveu si expresses au dict Leviston, qu’il ne manque de ` venir suivant mon commandement. Aultrement j'aurois occasion de chastier la desobeissance du dict Leviston, lequel ne doibt prendre excuse sur la non—jouissance de labbaye qu’il dispute, parce que ma volonté. est d’en faire juger diflerend en mon conseil, et de con- server au dict Leviston le droitz qui lui est acquis. F aites donc, je vous prie', mon Cousin, que mon dict nepveu face entendre au dict Leviston ma.volunté, et qu’il. luy mande ja expressement, qu’il ne faille de se rendre. incontinent prés de moy ; sur quoy le dict s' de la Bastide vous fera entendre particulierement la : charge que je lui ay donnée : et sur ‘ Voyez ci-dessus leslettres du li et du 15 novembre.