Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/696

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DEJHENBI IV. 675 1597. — 23 JANVIER. — I"'. Cop,— Biblioth. de lïArsenal, Hist. litt. n" 677, _Mss. de Conrart, vol. V, p. i-63. i U A MONS“ DE LJBÉBTAT, h vicmnn nn MA viuz ne mnsmtn. _ Mons' deLibertat, Je suis bien ayse de Yarrivee du s" du Vairpar delà, et de.la bonne reception quiluy a esté faicte ; dont jl n’a pas tailly de mîadvertir et de vous en donner la principale louange ; ce qui m’a grandementcontente. Vous me feres service bien agreable de tenir h tousjours bonne correspondance avec luy, comme de sa part il fera avec vous. Au reste, par la procedure que vous aves tenue en l’election des nouveaux consuls et officiers de ma ville de Marseille, comme par toutes vos aultres actions et desportemens, je recognois la sincerite de vostre aflection à mon service ; dont je ne vous sçaurois sçavoir meilleur gré que je fais ; mais _j’espere vous en recognoistre quelque jour, mieux que je ne fais a ceste heure, la commodité. Puisqueles dicts consuls etofliciers ont este creez en la `forme que vous me man- dés, et que mesme vous aves procuré que mon nepveu le duc de Guise et le s' du Vair y puissent intervenir, je ne doubte aucunementque ce _ ~ ne soient personnes choisyes, capables de leurs charges, et mes servi- teurs ; mais ce qui m’en asseure le plus, _ est le tesmoignage que vous, qui les cognoisses plus.particulierement, m’en 1`ClI1déS.‘ J e suis bienaise que vous ayes travaille a mettre vos deux galeres en equipage, et qu’il ne tienne plus qu°à lachiourme qu’elles nesoient prestes,à_ servir. Jay desjà pourveu a en faiire bonne provision, `ayant desjà i’aict..delibv1 er es mains de mon cousin le duc de Retz,. general de mes galeres, les commissions generales pour en faire la levée par tous les ressorts de mes, parlemens, et m’asseure qu’il n’a pas failly de les envoyer et d’en _ faire poursuivre Yexecution. Cest maintenant à luy que les capitaines particuliers des galeres se doibvent adresser pour leur estre faict ;dis- ` tributionde la dicte chiourme, suivant la forme et coustume ancienne. Je n’ay pas oubliede faire proposer, entre aultres choses, àceste as- —, 85.