Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/698

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` DE HENRI IV. 677 V, occurrences sur quoy je desire de communiquer avec vous et de prendre vostre advis. Pa1jtant, __je _vous prie, vous disposés au dict voyage, aprés toutesfois avoir pourveu à la seureté de vostre place, et lavoir laissée en mains de personnes de qui vous ayés fiance et qui en rendent bon compte, et estre ce pendant bien asseuré que vous serés icy aussybien ` aveu et receu que vous le_pourriés desirer, et que recognoistrés que je n’ay pas perdu la souvenance de vos bons et signalez services que vous b m’avés faicts, et aussy peu la volonté de les bien recognoistre, comme fay donné charge au s' Pierricart, que je renvoie par dela, de le vous ` certifi er de ma part. Sur ce, je prie Dieu, Mons" de Bausset, vous avoir . en sa saincte garde. Escript a Bouen,.le xx11_]° jour de janvier- 1597.. ' - ‘ _` HENRY. _ ~ — 1597. — 26 JANVIER. -1***. A ' Imprimé.- Ménzoircs et Correspondance de du Plessis-Morrzay, édit. 182A, L VI], p. 127. • q J A MONS“ DE SCHOMBEBGÉ 3 I g A Mons' de Scliomberg, J’ay veu vostre lettre du xx° et les articles . de la suspension d’armes qui ont esté accordez à Angers, lesquels je ne doubte pas que le duc de Mercœur rfaccorde, si ce n’est pour le temps duquel les depputez d’une part et d’aultre n’ont pu convenir. J e desirerois que la dicte suspension n’eust lieu que jusques au dernier . jour de febvrier ; et que dans le dict temps le traicté qu’avés com- mencé peust estre terminé par une bonne paix, comme il se pourroit faire si le dict duc de Mercœur appqrtoit autant à Yavancement dlicelle comme je fais de ma part. Mais d’autant que les depputez dlune part et d’aultre n’y peuvent estre promptement assemblez prés de la Royne ma belle-soeur, à cause des longueurs dont le dict duc de Mercoeur et ses ministres ont accoustumé d’user, j’aurois agreable, au cas que le dict traité ne soit terminé dans la En de febvrier, que la dicte suspension continue _jusqu’a`la fin de mars ; laquelle prolongation la Royne et ceulx qui seront de ma part prés d’elle pourront accorder, aux cas si