DE HENRI IV. q '- 689 estably parmile general de nos subjects. Pour y pourveoir selon que promptement ceste affaire le requiert, et affin aussy, que l’O11 en puisse recognoistre les auteurs et leur desseing, qui ne peut estre que pour . troubler et interrompre la tranquillité publique, nous voulons, vous i mandons et commandons tres expressement d’avoir l°œil ouvert et prendre soigneusement garde que, si aucuns passans ou repassans i par vostre ville y apportent et disent telles nouvelles, qu’ils soient,, sans exception, saisys et arrestez, pour, aprés avoir esté interrogez i et deuement examinez sur ces bruits, que l’on recognoisse de qui ils ' les_ tiennent, et si d’eulx-mesmes ils les ont inventez, et à- quelle fin ; pour en corriger et chastier la malice, et, par une punition exem- `plaire que nous voulons en estre faicte, empescher que d’autres ne soient à l’advenir si temeraires et osez de mettre en avant aulcunes impostures, au mespris de nostre auctorité, et retardation ou preju- djce de nos affaires et service : à quoy ne ferés faulte. Donne à Vigny, le 1XejOUI‘ de febvrier 1597. i - - i - A HENRY. P . j roman. 1597. — g riâvnrnn. — Ilmè. . I ° Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 1 1. t ’ Cop. - Suppl. fr. Ms. -1009-2.. q U _ i ii i i [AU CONNÉTABLE.] W V 4 ` _ Mon Cousin, J’ay esté bien ayse de sçavoir de vos nouvelles par la lettre que vous aves escripte à m' de Villeroy, et vous diray que je m’en vois courre un cerf demain en la forest de S‘-Germain, parce . qu’il ne s’en est point trouvé en ces buissons où je pensois courre, de sorte que je ne me rendray à Paris que mecredy, et sera assez que- vous vous y trouviés jeudy, vous asseurant que, si mes affaires me le permettoient, avec l’aH’ection que j’ay de vous revoir, je vous donne- rois plus de loisir de demeurer en vostre maison et joyr du repos que vous y aves trouvé ; mais il fault faire nos estats, lesquels je ne puis LETTRES Dit- HENRI IV. • • IV- i,87
