Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/794

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. DE HENRI _I V. 773 que nous avons nouvellement faicte pour cest eltect expressement, et donné ordre à nostre recepveur et payeur pour faire vostre rembour- sement à mesure que les deniers se recouvriront, selon et ainsy que _vous ordonnerés. Mais il est necessaire que le dict prest soit fourny dans le quinziesme ou vingtiesme de ce mois au plus tard ; aultrement il ne fera pas la moitié du fruict qu’il fera si nous le pouvons avoir dans le dict, temps ; attendans que ceulx de vostre compagnie qui au- ront faict particulierement le dict prest soyent compris au general : dont vous recercbons presentement, et à quoy nous vous conjurons (poiu toute l’afl’ectnt>n que vous nous avés et à cest Estat) de satisfaire pre- sentement. Donne à Paris, le 111j° jour de juin 1597. , HENRY. ' U ronenàr. 1597.- A imm. — II‘“°. _ A Orig. —¢ Arch. de M. de Beruon, à la Guillemnudière en Vendée. Q A MONS" DE LA GUINEMAUDIERE. Mons" de la Guinemaudiere, Clest maintenant que tous mes bons serviteurs se resolvent de me venir donner ayde à repousser les an- ciens ennemys de cest Estat et reprendre sur eux ce qu’ils tiennent sur nous en mon pays de Picardie.M’acheminant presentement en mon armée, ou j’appelle pour ceste occasion le plus de mes serviteurs que je puis, et vous tenant de ce nombre, je vous en ay bien voulu ad- ° vertir. Je sçais bien qu’il y a assez de subject de vous employer par delà, et que vous m’y series bien utile ; toutesfois, parce que je trouve encore Thonneur le plus grand de servir l’Estat devant moy, Faictes en sorte là 1dessus que vous vous y retrouviés, comme je’vous prie, le mieux accompagné de vos amys que vous pourrés ; car je sçais qu’il ne se passera pas long—temps qu’il ne s’ol}`re l’occasion de bien vous employer, qui sera vous rendre participant de l’honneur que j’espere remporter sur mes ennemys. Sur ce, je prie Dieu, lVlons" dela Gui-