Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/841

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S20 LETTBES MISSIVES Nous esperons estre logez demain sur la contrescarpe ; il y aura aprés T à entrer dans le fossé : qui sera le plus fort de la besongne. Nous y aurions bon besoin de cinq ou six cens soldats de Gascogne, pour ` avoir moyen d’assaillir en deux endroits, ne le pouvant faire qu’en un seul, pour ce que nous n’avons pas de gens assez. Vous avés sceu plus tost que nous l'accident arrivé à 1non cousin le mareschal de Matignon, que je n’ay sceu que d’hier. .l’ay donné la charge qu’il avoit en Guyenne à mon cousin le mareschal de Biron, vostre frere', comme celuy que jlay estimé plus propre POLlI‘ ceste charge, et la charge aussy plus propre pour luy ; mais il n’y peut aller que ce siege ne soit achevé, de la fin duquel il est raisonnable qu’il ayt l’honneur comme il l’a eu du commencement. Glestce que jiay à vous dire pour ceste fois : priant Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Amiens, le 11lJcjO11I` d’aoust 1597. ‘ HENRY. roncm. [1597.] —— 5 Aoûr. — I"’. ' Imprimé. —— Mémoires de messirc Philippe.; de Momay, in-li°, t. II, p. $27. [A M. DU PLESSIS.] i ‘ Mons" du Plessis', Monmartin reporte au s' de Schomberg le me- moire qu’il mlavoit apporté, avec les responses que jly ay faictes, qui touchent quasy plus aux formes qu°à la substance. Quoy que ce soit, il faut croire que ce que ien ay faict n’est qu'à bonne intention, et ' Nous avons dit que M. dela Force peut voir ci~après la lettre du 9 février avait épousé une sœur du maréchal de 1598, au maréchal d’Ornano. Biron linit Biron. Quant aux hésitations de celui-ci par se décider pour la Bourgogne, et entre la lîeutenance générale de Guyenne d’0rnano eut la Guyenne, en remplace- et le gouvernement de Bourgogne, on ment du maréchal de Matignon. ‘ Cette lettre était de la main du Roi. _