DE HENRI IV, 69 la persuasion du comte l. Ce m’est de grande importance et urgente dans cet estat des affaires de Lyon, Conferés-en au plus tost avec la Fin, qui va passer dans vos quartiers ; surtout ne menagés vos bons advis et vostre credit l'endroit de la comtesse 2,. Je scay qulelle peut beaucoup pour le resoudre, et tirer la bride a bien._ A Dieu, Mons' de Chananeilles, je m’en remets du tout sur vostre devotion ordinaire pour le bien de mon service. A Vernon, ce x° decembre. ' Vostre plus ailectionné amy 3, J p HENRY. - 1593. —— 20 niâcrunnn. A . Orig. — Arch. du duc de la Force, pair de France. Cop. — B. B. Fonds Leydet, liasse 2. Histoire manuscrite de Jacques Nompar de Caumont, maréchal _ de la Force, fol. 31 recto. — Même fonds, Lettres du Roi Henri IK n° 7. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par le marquis os LA GMNGE, t. I, p. M3. I, A MONÈ" DE LA, FORCE. ' Mons" de la Force, Encores que les commissions pour la tenue des I Estats en mon royaulme de Navarre et pays souverain de Beam vous arrivent bien tard, je me promets tant de vostre diligence et dexterité (IUC VOUS SUPPIGBFCS 3.U d€I’ElUIL (IB cette I.OI]gU€'.UI‘. Vous aves assez sesjourné dans le pays pour avoir reconnu et observé les mœurs de mes subjects, lesquels je desire que vous entreteniés en ceste mesme ' Le comte de Clermont, que le Roi _` même temps le duc de Montmorency,'qu’il voulait faire revenir auprès de lui. Ce point regardait comme trop puissant dans le gou- est très-développé dans les instructions re~ vernement du Languedoc, et le comte de mises à M. de la Fin. (Mem. de Nevers, Clermont qu'on cherchait à lui aliéner, il ~ t. lI,'p. 670 et suiv.) lui importait beaucoup d’avoir pour lui ’ Charlotte de Montmorency, fille aînée l'influence de lacomtesse, fille de l’un et . du _duc de Montmorency et dAntoinette f’emme de l’autre. . de la Marckçsa première femme, avait été ° Cette formule de salutation est aussi mariée au Qjeune _comte de Clermont, fils rare dans les lettres de Henri IV, depuis de Charles IX, le 6 mai 1591. Comm_e son avènement au trône de France, qu'elle le Roi désirait ra eler au rès de lu' en était fre uente au aravant. _ ,, PP P } ‘I P
