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LETTRES MISSIVES
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du dict s' Daulphin le dict s' de Sainc t—Phal, et s’il ne vous trouve en ma ville d’Angers, luy ayder à le conduire jusque~s—là scurement, sans y user de longueur ou clifliculté, sous quelque pretexte ou occa- sion que ce soit, car fai ce faict très à cœur, puisqtfil touche à mon auctorité et service ; aussy n’y a-t-il rien qui me soit plus sensible que cela. Je puis vous asseurer que vous me ferés service bien agreable, et duquel je -vous scaurai tres bon gré : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. A Fontainebleau, ce [1x°] novem- bre 1597. . HENRY. ne Naurvittn. 1-597. —— il ; Novrzmsna. Cop. - B., N. Suppl. fr. MS. 1000-1. Imprimé. — Economies royales, édit. orig. t. I, p. Mg. [A M. DE ROSNY. Mons' de Rosny, Suivant l’advis que vous me donnés, et ce que fay entendu du s' de la Corbiniere, pour ce concerne Yassignation qui luy a esté baillée sur Normandie, _j’escris à mon cousin le duc de Montpensier que je veux qu’elle ayt lieu, et qu’il apporte en cela ce qui despend de son auctorité pour faire observer ma volonté, ainsy que je me veux promettre qu’il fera. .l’escris aussy à ceux de mon conseil, qu’ayant resolu de faire demeurer ma cavallerie legere dans les garnisons de ma frontiere de Picardie, et voulant que les fourni- tures qui leur ont esté ordonnées leur soyent entretenues, ma volonté est qu’ils donnent assignation et asseurance audict s" de la Corbiniere, pour avoir moyen de continuer les dictes fournitures, qui sont autant necessaires comme l’on doit avoir soin de la conservation de mes villes frontieres, qui despend de fentretenement des gens de guerre. que j’ay ordonnez en icelles ; à quoy je vous prie de vostre part tenir la main autant comme vous aimés le bien de mon service. J’ay veu par vostre dicte lettre comme vous travaillastes hier aux articles de o