Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/931

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DE HENRI IV.` 909 de se retirer en leurs dictes garnisons, s’ils refusent d’obeir à nos commandemens, il les face tailler en pieces ; à quoy nous nous as- ` seurons qu’il satisfera à vostre contentement. Et, parce que pendant nostre absence et voyage de Bretagne, ounous nous acheminons pre- ` sentement, aucuns gens de guerre se pourroient derechef licentier à semblables desordres, nous laissons du costé de deçà nostre tres chercousin le duc de Montmorency, connestable de France, auquel vous vous adresserés pour ce regard ; et il pourvoiera à ce que vous desirés, le plus favorablement qu’iI luy sera possible, selon le com- I mandement qu’il en a de nous, qui aurons tousjours un soing special de la conservation de nos peuples et subjects, et particulierement de celuy de nostre dict pays de Normandie, ainsyique vous cognoistrés i ' par effet. Donne à Fontainebleau, le xv1_]° febvrier 1598. i HENRY. , on maurvumzs. _ 1598. -1 7 FÉVRIER.- II". Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9539, fol. 1-y recto. i i A MONSR DE HABLAY,, I cousnxttzn mv Mou cousnu. n nsr. . r nr xmnnmu vnesxomvr nu MA coeur inn murnmnur DE PARIS., ' Mons' de Harlay, Tay faict expedier mes lettres de surannation que j’avois cy—devant accordées à ma tante la duchesse de Nemours pour facceptation des droits et actions cedées par feu ma tante la du- chesse de Ferrare, au prollict du feu roy Charles IX? et de sa Cou- ronne, aux charges portées par la dicte declaration ; de laquelle desi- ‘ rant que ma dicte tante recueille le fruict qu’clle slen doibt promettre, _considerant aussy le bien et advantage qui en revient à `ceste Couronne,, je- l’ay bien voulu accompagner de ceste lettre, allin q u'en ce qui despendra de vous, lorsque les dictes lettres seront presentées à ma court de parlement, vous teniés la main qu’elles soient veriliées sans i aucune diHiculté, tous autres affaires cessans et postposez, comme