DE HENRI IV. 9I3 doit ne desirer aultre chose que 1ne presenter la carte blanche, pour recevoir telles conditions que je voudray donner à son mary. Je vous prie, mon Cousin, de pourveoir à la seureté de la frontiere, et me donner souvent advis de ce qui s’y passera. Sur ce, je prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escriptà Chenon- ceaulxa, le premier jour de mars 1598, HENRY. rormn. ' 1598. — 3 Mans. i Orig, - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. 25. i Cop. — Suppl. Fr. Ms. IOO9-2. _[ AU CONNÉTABLE.] _ Mon Cousin, J’ay appris par vostre lettre du XXV1le du passé l’arrivée à Paris de celuy que le duc de Savoye a fait passerpour aller trouver le cardinal d'Austriche. Je desire que celuy qui vous en a donné l’advis l’aye rencontré depuis vostre dicte lettre escripte, comme luy en aves donné charge ; et me semble, s’il a abusé du passeport qu’il porte, ou s’il l'a obtenu par surprinse, que c’eust esté bien Iaict de J . . . Yarrester, pour mieux descouvrir la charge que le dict duc luy a com- ' mise. Pour ceste cause, je vous prie, s’il estoit encore par delà à la reception de la presente, donner ordre qu’il soit trouvé et retenu jus- ques à ce que jien aye aultrement ordonné. Quant au desseing du dict duc sur Mascon, 'I’oissé‘ et Seurre, je n’en doubte poinct, et croy qu’en me faisant rechercher de paixyil continuera à ine faire le pis qu°1l pourra ; mais jespere qu°1l y sera trompe, comme 1l a este Jus- parce que c'est la forme d°écriture repré- en premières noces Georges de Joyeuse, sentant la manière dont on prononcait seigneur de Saint-Didier, et en secondes alors ce no1n. noces le duc de Mercœur. Elle mourut lc Claude de Mouy, [ille unique de Charles, S novembre 1627, à cinquanteœinq ans. marquis de Mouy, et de Catherine de Su- ’ Chez la reine douairière. sanne, comtesse de Cerny, avait épousé i ‘ Cest Thoissey dans Yancienne principauté de Dombes (Ain . tnrrnns ne nenni xv. — iv. ii5