DE HENRI IV. 933 U dict cousin, avec feux de joieet demonstration du contentement que nos dicts subjects en doibvent recevoir. Donné à Angers ; le iix’rjour de mars 1598. " - " ‘ _ ; HENRY. '; -':: U t U rormii. 1 _ 1598.- 20 Mans —— II". ` Cop.- Archives nationales, sect. judic., Reg. orig. du Parlement de Paris (conseil), vol. 292, fol. 230 recto. ' » A NOS AMEZ ET FEAUX LES GENS TENANS NOSTRE COURT DE PARLEMENT DE PARIS. I V Nos amez et feaulx, Ayant pleu à Dieu nous faire la grace de dis- _ poser nostre cousin le duc de Mercoeur et tous nos subjects de nostre pays de Bretaigne et des provinces circonvoisines qui portoient les ar—= mes avec luy, de recognoistre nostre auctorité et se ranger soubs nostre obeîssanceë, au bruit de nostre acheminement au dict pays et aupara- vant que nous y soyons entrez avec nostre armée, nous avons composé ~ les troubles qui estoient en nostre dict pays de Bretaigne et ramené à leur debvoir nostre dict cousin et ceulx qui l’ont suivy durant la guerre, leur ayant accordé les deschargeset gratiliicationsportées `par nostre` dict edict ; lequel vous envoyons pour estre verifîieen `nostre dicte court : ce que nous voullons estre promptement faict, comme il 'est're-' quis pour le bien de nostre service, ayant promis à nostredict cousin de n’entrer ny approcher de nostre ville de Nantes que la dicte‘veri'[Iica-" tion ne soit faicte en nostre dicte court et en nostre parlenïenîê de Brel' taigne. Cisëst pourquoy nous vous avons advertys par nos lettres îcloses? ' de ne desemparer et mesmes voustenir prests etassemblez 'au ;mesnie` temps que nostre dict edict vous seroit presente, pour le verifliersans aucun retardement. Maintenant, nous vous envoyons"nostre dictiediët par le s' du Belloy 1, auquel nous avons comma¤as aa lé rapporter en ‘ Quoique le nom se trouve encore écrit vantes, c’est probablement Antoine de Bel? du Belloy dans plusieurs des lettres sui- loy, gentilhomme ordinaire de la chambre
