Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/973

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U O. DE HENRI IV. . 951 de la guerre et l’esperance de la paix, de laquelle nous estions ;entre— tenus, `nostre cousin le comte de Brissac ; mareschal de France et nostre lieuotenant general au dict duché de Bretagne, estant venu en- nostre ville d’Angers, s’ y seroient aussy rendus lesrdicts s"‘ de 'Schomherg. et _ du Plessis lVlornay, à la priere de nostre dictcousinle mareschal, de Brissac, lequel desiroit communiquer avec eux des dicts al :l’aires— de nostre province de Bretagne tant de la paix que de la guerre ; le dict s' du Plessis, nommement à ce convié par lettres <particulieres de nostre dict cousin f à luy envoyées par gentilhomme rexprés, sur les- quelles il se seroit aussy-tost transporté ennostre dicte ville d’Angers :, desire ux de nous servirenceste occasion comme il ‘a‘ tousjours faictcen toutes aultres tres lidelement et à nostre grand contentement : Le len> demain XXVIIIC d’octohre qu’il.l’ut arrivé en la dictefville, ayant cpnlieré tout le matin ensemble de.nos dicts aflairesçseroient allez disner de i compagnie chez le s’ de la Bochepot ; dont retournant le dict s'_du Plessis, peuaccompagné et ne se douhtant de rien, retournantvers son logis, fut assailly degens, appellé par les rues en plain jourszet aux yeux d’un chascun par le s' de Sainct—Phalle, i1on pour aultre cause que pour avoir veu certaines lettres escriptes en lieuduquel nous avons eu toute occasion de nous deflier, lesquelles luy auroient esté envoyées par les ollziciersde nostre ville de Monstreuil-Bellay,.qui les avoient prises avec le porteur. d’icelles, pou1 -la., mesme jalousie, surle chemin de Mireheau ; aflin d’en ordonner, et faire ce qu’il jugeroit à propos pour nostre service ; dont. son affection naturelle et la charge quenous luy avons donnée en la,.vill e de Saumur et aux environs Yohligerent d’avoir soing et prendre.cognoissance.et mesme , d’en user comme il fit ; de sorte qulil ne s’attendoit à rien moinsquet à debvoir tomber en peine pour nous avoir faict ce service. . _ Neantmoins le dict sî de Sainet=Phalle, sans avoir esgard aux qualité et merites du dict s' du Plessis, qui .a oest honneur que d'estre de nos plus anciens serviteurs, de, nost1 e, conseil d’Estat, cappitaineîde cin- quante hornmes.d’armes de nos ordonnances et gouverneur de la ville de Saumur, q u’il avoit esté mande par le dict s" de .BrisSac`€t _