Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
82
LETTRES MISSIVES
i

sible ; car c’est chose que _i’ay tres à cœur, et vous envoye ce courrier i expres pour cela. N’y failles point donc, quand surtout vous debvés me contenter et obeïr. Je prie Dieu, Monsr Duplessis, qu’il vous ayt en sa garde. De Paris, le lX° janvier 1,599; . . .,, A HENRY. I i 1599. —+ 9 JANVIER. — II". . h Orig. —— Arch. du canton de Genève. Copie transmise par M. Rigaud, premier syndic, _ et par M. Sordet, archiviste. ' Imprimé. — Histoire de Genève, par Sros, t. I, p. lxo8 recto. A NOS TRES CHERS ET BONS ÀMYS LES SYNDICS ET CONSEIL DE LA VILLE ‘ I, DE GENEVE. Tres chers et. bons amys, Devant Yarrivee de vostre deputé, le s' Dauphin, par lequel jlay, receu vos lettres du XX1]lc de novembre, j'avois faict depescher la declaration necessaire pouritesmoigner à un p chascun comme vostre ville et territoire ont esté compris, avec vos personnes ; en la paix que j’ay nagueres iaicte avec le —roy d’Espagne' et le duc de Savoye ; chose que _j’ay despuis confirmée de mapropre bouche au s' de Roncas, secretaire du dict duc, au dernier voyage qu’il a faict devers moy ; luy ayant dict et faict dire combien vostre conservation mlest chere et recommandée, aflin qu’il le list entendre à son maistre, auquel j’ay encore escript le semblable de ma main, A par la lettre qui esté baillée au dict Roncas ; à quoy je mepromets `que le dict duc .aura tel esgard, que vous en ressenties bien tost. Tou,—_ teslois, je commanderay encore à celuy que javdeliberé d’envoye1 _ resider pour mes allaires aupres du dict duc, de luy en parler, et faire mon proprelaict de ce qui vous concerne. Davantage, _j’espere ` à ce printemps aller jusqu’en ma ville de Lyon, pour favoriser par ` ma presence les allaires que j’ay à desmeler avec le dict duc ; en quoy je vous asseure que je n'oublieray les vostres, comme _i’ay dict au dict Dauphin, avec ce qu’il me semble que vous devés faire ce pendant pour =ne tomber en aulcune surprise. Par tant je me remettray du