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LETTRES MISSIVES


esté aussy desagreable comme jl en demeure oiiensé ; et le serois en- core davantage, nlestoit que je me promets qu’il oheïra au dernier commandement que je luy ay faict par un des siens, qu’il a depesché vers moy depuis hujct jours pour entendre ma derniere resolution, que je luy ay fait scavoir, tellement- que sur ceste asseurance, j’ay trouvé bon que vostre maistre d’hostel Baldwin s’en retournast au dict Montcornet, où le comissaire Leclerc que j’ay envoyé expres par delà pour la restitution des dictes places, se rendra aussy tost pour les remettre en ses mains ; à quoy je m'attends qu’il n’y aura plus de dif- ficulté, et que le dict Baldwin ne fera point ce voyage en vain, mais que vous en recevrés le contentement que je vous en ay tousjours desire et promis ; comme en toutes aultres choses _j'auray à plaisir de vous faire recueillir les fruicts de la bonne volonté que je vous porte, — ainsy que vous cognoistrés par efiect. Ciest ce que _j’ay à respondre survos lettres du XVII`]? de cemois, qui m’ont esté rendues par le dict Baldwin : et sur ce je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le dernier jour de may 15og. _, . ' __ HENRY. » Ã ne xaurvxrrn. U ‘ 1599. r-- 3 1 Mar. -- III"". Orig. — Arch. du canton de Genève. Copie transmise par M. Rigaud, premier syndic, ', et M. L. Sordet, archiviste. A A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES SYNDICS ET CONSEIL DE LA VILLE ET REPUBLIQUE DE GENEVE. L ~Tres chers et bons amys, Vous ne pouvés nous importuner par vos lettres en nous representant l’estat des affaires de vostre republique, à laquelle nous souhaitons toute felicité ; mais vos peines et travaux nous causent tres grand desplaisir, vous aiinant comme nous faisons, et ayant l’interest que nous avons à vostre conservation.'Nous avons souvent admonesté et prié nostre frere le duc de Savoye de faire cesser