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DE HENRI IV.


commandé en qualité de lieutenant du s'T de Joyeuse, que la garni- ' son qui y est, laquelle estcassée et ostée de dessus l’estat des gar- nisons de Languedoc il y—a plus de dix—l1uict mois. .l’escris aussy au dict d’Assié, quiil se retire de la dicte place, en laquelle j’ay ordonné ue le dict Cachat entrera avec douze soldats ; et mande aux habitans ll de la dicte ville, qu°1ls ayent à_I’CC€VO11` le dict Cachat avec iceulx, sans prendre jalousie de l’amitié qui est entre luy et le dict s' de Mirepoix, _ de laquelle je m’asseure qu’il ne se vouldroit aider au prejudice de mon service ; de quoy je vous ay bien voulu advertir, aflin que de vost1 e part vous le faciès scavoir a mon dict cousin le duc de Venta- _ dour, et qu’il se conforme à mou intention comme je nfasseure ' qu’il fera : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qulil vous aytien sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, le vif jour de juillet _1599. ' j HENRY. ` ~ i - on uausvnrts. . ' i ll'599.] — 13`:¤U1L1.E r. ` i Orig. autographe"- Cabinet de M. de‘Machault d'Arnouville. ` i j A MCNS“ DE LA PROUTIERE'. i, _ i ` Mons' de la Proutiere, Ayant cy-devant commandé a’quelques—uns de mes medecins de dresser un discours au vray de `ce qu’ils avoient recognu en Marte Brossierî de Romorantin, pretendue demoniacque, jay esté adverty~ quevous faictes quelque difliculté de sceller à' Pa- tisson, mon imprimeur, leprivilege ; et pour ce que c’est chose que je—veux, `je vous ay bien voulu faire ce mot, à ce que vous n’y facies 1 Philippe Gourreau, seigneur de la de France. ll avait épousé une nièce du Proutière, filsde Jacques Gourreuu et de chancelier Poyet, de laquelle il n’eut pas Marie le Comte, était déjà maître des re-_ d'enl’ants. i quêtes en 1568. Cette lettre prouve qu’il ’ Voyez cidessus la lettre du S1 mai au 0ccupait, en 1599, un emploi au sceau médecin Mzirescot, et la note. l • l9