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LETTRES MISSIVES

vostre desir, comme certainement le. ferions, si nous le pouvions faire sans violer les droits de la charité et de Yhospitalité chrestienne, qui . nous oblige à donner la main à ceulx qui se noyent, ou sans contre- venir à la foy publique et desroger à la seureté particuliere delibvrée _ ' êux ambassadeurs ; esperant quiil se presentera assez- d’aultres occa- sions de vous faire recevoir les eliects de nostre amitié, renouvellée par nos precedentes lettres, qui vous apporteront plus de contente- ment et d’utilité que ne feroit ceste action, comme vous representera plus particulierement de nostre part le s' de Boissize, nostre ambassa- deur. Partant, nous prions Dieu, Tres haute, tres excellente et tres puissante princesse, `nostre tres chere et tres amée bonne sœur et cousine, qu'il vous conserve en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le v° jour d’OClol)1`C l599 . _ ‘ Vostre bon frere et cousin,Ã I ‘ HENRY. i ° 1599. — 6 ocrosan. — I'°.` i Orig.— B. N. Fonds Béthune, Ms. 9084, fol. ig. I [AU CONNÉTABLÉ.] i i i . _ Mon Cousin, Je n’ay receu que ce jour d’huy vostre lettre faisant mention dudillerent d’entre mon grand-prevost et le s' de Richelieu',, de sorte que _j'avois desjàsceu une partie de ce qui est.advenu. Je trouve tres mauvais que le dict de Richelieu ayt passé si avant qulil a ' faict, les choses estans aux termes auxquelles `elles estoient devant l’appel faict par la Porte., ainsv que j’ay veu par les lettres de 1’un et llautre, dont vous m’avés envoyé le double ; et aves bien faict d’y ' _‘ Henri du Plessis, seigneur de Biche- lui donner, avec le successeur à cette lieu, fils aîné de Francois du Plessis et de charge, des relations d’intérêt qui seraient Susanne de la Porte. Il fut tué en duel, devenues l’occasion d’une querelle. Son en 1619, par le marquis de Thémines, second frère fut le grand cardinal de Ri- sans laisser d'enfants. Son père avait ~été chelieu. » ` grand prévôt de France, ce qui pouvait