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DE HENRI IV.

elle ena voulu faire les nopces avec son chien. Bonjour, mon com- pere. ce vnf octobre, à Fontainebleau. i . HENRY. r . l 1599.-- io ocrosmsë I, Cop. 7- B. N.-Fonds Béthune, Ms, 9069, fol. 31 recto. U ' ` [AU- CONNÉTABLE.] i Mon Cousin, °J’ay sceu par les lettres de ma cousine la princesse de Condé, la mort du feu s' marquis de Pisany, avec autant de regret et desplaisir que les .merites d’un `tel chevalier m’en ont donné et laissent, de juste occasion. Je l’avois choisy et mis auprés de mon ' cousin le prince de Condé, pour ce qu’il ne pouvoit apprendre ny en exemples de sa vie et de ses mœurs, ny en ses instructions, que toutes choses vertueuses, dignes, de mon dict cousin]. C’est ce qui augmente le desplaisir de la perte que ien ay faicte. Et d’autant que cela merite bien de penser à qui je debvray commettre une telle chargeî, que je ne tiens pas des moins considérables de mon Royaume, ‘ lill lui 'bailla pour gouverneur, dit les rois Charles IX, Henri III et Henri IV. Lestoile, monsieur le marquis de Pizany, Il avait soixantetrois ans, lorsque Cathe- seigneur autant sage et accomply qu’il y rine de Médicis lui fit épouser Julia Sa- en eust en France, grand catholique et velli, dame romaine de la maison de homme de bien. » Fiesque, dont il eut une fille unique, qui Jean de Vivonne, dit de Torettcs, mar- fut la célèbre marquise de Rambouillet. quis de Pysany, seigneur de S‘ Goua1 d, Tallemant des Réaux, qui recueillit,~dans chevalier des ordres du Roi, capitaine de la fréquentation de l'hôtel Rambouillet, cinquante hommes d’armes de ses ordon— tant de souvenirs précieux pour l’histoire, ~ nances, colonel de la cavalerie légère ita- a consacré l’un des chapitres les plus in- lienne, puis de la cavalerie légère fran- téressants deLÉes'Historiettes au marquis çaise, était en effet un des hommes les de Pisany (t. II, chap. li). ll était le qua- plus distingués de son temps par sa géné- trièmeifils d`/irtus de Yivonne et de Ca- rosité, sa bravoure et son caractère cheva- therine de Bresmond. I ‘ leresque. Personne ne soutint l’honneur ’ Le marquis de Éisany fut remplacé, du nom françaisavec plus dl éclat et d'é- auprès du jeune prince de Condé, par le nergie qu’il le lit dans les ambassades en comte de Belin. Espagne et en Italie dont il iut chargé par