186, LETTBES MISSIVES ` que vous et ceulx qui seront avostre suicte soyent accommodez de chevaux de poste, et que vous soyés receu et recueilly par toutes les villes et lieux ou vous passerés, selon mon intention et vostre merite. Mais je vous prie d’excuser, sur les grandes ruines et calamitez qui ont si longuement duré en ce Royaume, si vous n’estes si bien logé _ et accommode en vostre voyage comme je le desirerois. .l’ay donné charge au dict la Varenne d’y faire suppleer autant que faire se pourra ; il vous dira aussy toutes nouvelles de deçà :, sur lequel me remettant, je ne. feray ceste-cy plus longue, que pour prier Dieu qu’il vous ayt, _ mon frere, en sa saincte et_ digne garde. De Paris, ce XXIIIJE no- vembre 1599. i . . ‘ Vostre bon frere, ` HENRY. ` 1599. — 2[L NOVEMBBE.— — Hmc. i Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à l'amba.ssadcur du Levant. — i [A M. _DE BRÈVES.] ‘ i Mons' de Breves, Depuis mes dernieres, _i'ay receu les vostres du XVlllc septembre, auxquelles il n’eschet pas grande response. Je vous ay escript que jiaime mieux que demeuriés encore à me servir par _ dela, que vous lacies faute par vostreabsence à mon Service. Je vous le repeteray par la presente. Mais si vous en partés, je veux que vous laissiés mes allaires et Cocquerel et non à Pietrequin, ainsy que je vous ay commande, saicbant que ce premier ne fauldra pas a vous~aller trouver pour ce laire, sans marchander avec son Roy, quand vous luy manderés et qu’il cognoistra que vous luy voudres Susanne. Son influence, comme celle de Roi son maître, lut inhumé dans cette Zamet, s`étendait presque a tout. Il rendit eglise. Il était né en 1560, et mourut en de grands services aux Jésuites, dont il 1616. Ses enfants, auxquels il laissa une 'était un~des plus chauds partisans. Ce fut grande fortune, furent le marquis de la à lui qu'ils durent leur bel établissement Varenne, l`évêque d’Angcrs et la comtesse de la Flèche. Son cœur, comme celui du de Vertus.
