Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/236

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r ~ -DE HEN BI iv., 215 _ en passant parvostre ville, ne nous a pas este moinsagreable quele soing que vous aves eu de le faire accomoder dune _des galleres de i yostre republique, dont nous a faict scavoir avoir esté sifbien assisté, _ que, nous n’avons voulu diflerer plus longuement à vous en "remercier, comme nous raisons, par ceste lettre, ensembleides oiires debonne volonté et bienveillance `quevous nous aves faictes par les vostres du xxv1° janvier ; `vous prians croire que, comme nous estimons beaucoup _’ , llamitié de vostreliepublique,. nous embrasserons volontiers toutes les V occasions qui se presenteront diy correspondre, et vous faire paroistre ` la nostre, ainsvque vous cognoistrés par eliect. A tant nous prions Dieu, _Tres chers et bons amys,. qu’il vous ayt en sa tressaincte et digne garde. Escript à Paris, le xx1_]° jour de mars 1600.

HENRY.

DE NEUFVILLE


[1600.] — 29 MARS.

Orig. autographe. — Archives royales de’Sardaigne. Copie transmise par l'ambassadeur de France à Turin.

A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE.

Mon frere, Je suis tres marry que -vous n’avés esté mieux receu et honoré, passant par mes provinces, de Champagne et de Bourgogne pour retourner en vos Estats ; car, comme lie vous aime dentierei a’ll’e<:— i i tion, je vous y eusse. volontiers rendu tesmoignage selon mon desir en ceste occasion, ainsy que je m’estois peiné de faire en toutes aultres qui y pourront advancer vostre contentement. Mais nos longues guerres nous ayant reduict en-si piteux estat que c’est tout ce que nous avons peu faire,, depuis qu’elles sont finies, que de reprendre haleine, partant ` vous attribueres les manquemens queivous y aurés remarques à la pauvreté publique, et non à` la volonte, laquelle, mon’Frere, ne peut i estre meilleure en vostre endroict qu’elle`.est.;Aussy ne perdrayyje jamais._la memoire, d, e là peine que vous aves prise de me venir- voir, et rechercheray tous moyens de m’en revancher, comme vous cognois-