Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/251

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` 226 Y LETTRES MlSSlVES _ VOUS dlfây _l€S I‘EllSOI]S II'1, y POUSSBHÈ, SOll’l dOITlCSlZlqU€S, DOD d’Estat ; par lesquelles vous_dirés_que j’ay raison, et recognoistrésque signéede lui, ses parents ne se relache- mot ; et s’en alla chasser vers le Bois—Ma- raient pas de cette surveillance incoin-_ lesherbes, ou il sejourna. deux jours en- mode. Enûn vient .la conversation jus- tiers- ou environ. n _ tement célèbre de Henri IV avec Rosny', La fameuse promesse ainsi déchirée, qui, après avoir pris du Roi l’assurance puis récrite, était conçue en ees termes : qu’il ne se facherait pas contre lui, dé- « Nous Henry quatriesme à par la grace chira cette promesse de mariage. Nous ne de Dieu, Roy de France et de Navarre, rapportons pas ce morceau, qui est connu promettons et jurons devant Dieu, en foy de toutlemonde ; mais, pour Tintelligence et parole de Roy, a messire Francois de de cet endroit de la correspondance, il est Balsac, s"d’Entragues, chevalier de nos ' nécessaire de citer au moins quelques '_ ordres, que, nous donnant pourcompagne . lignes de ce que Sully se fait 'dire là par damoiselle Henriette=Catl1erine de Balsac, ses secrétaires _: ‘ sa lille, au casque dans six mois à com- ' « . . Au lieu de la luy 'mettre en mencer du premier jour. du'present,.elIe mains, vous la dechirastes ençleux pieces. devienne grosse et qu’elle ‘ en accouche ‘Voilà, Sire, pu isqu'il vous plaist lesea- cbun lils, alors et à l’instant nous la voir,-ce qu’il me semble d’une telle pro- prendrons à femme et legitime espouse, . messe'. — Comment, morbieul ce clitile i dont nous. solemniserons le mariage pu`- ' Roy, que pensez-vous faire? je crois que bliquement et en face de nostre Saincte vous estes fou ;-- Il est, vray, Sire, dites- Eglise, selon les solemnitez en tel cas vous, suis unfou et un sot, et voudrois requis et accoustumez. Pour plus grande l'estre si fort, que je le fusse tout seul en approbation ide. laquelle presente pro- France. — Or bien, ditile Roy, je vous messe, nous promettons et jurons comme entendsbien et ne vous en diray pas da- dessus.- de la ratifier et renouveller soubs vantage, afin de vous tenir parole ; mais notre seings, incontinent aprés que nous rendez-moy ce papier. » Sully explique aurons obtenu de Nostre Sainet Pere le alors les motifs de son opposition aux de- Ifape la dissolution du mariage entre nous sirs 'de S. M. «Le Roy, continuent les iet dame Marguerite de France, avec per- secrétaires de Sully, vousescouta tout du mission de nous remarier où bon nous ' long`, et puis sans vous rien respondre', semblera. En tesmoing de quoy nous . sortit de la gallerie, entra dans son cabi- avons escript et signé la presente. Au bois ` net, demanda de l'encre et da papier au de Malesherbes, ce jourd’l1uy premier oc- sieur de Lomenie, et y ayant demeuré en- tobre '1 Boo. R i vironun demi-quart d’l1eure, àfaire comme « HENRY. » J vous le conjecturiez, un autre pareil escript ll_ était d’autant'_ plus urgent, et en de sa main, il en, ressortit, et‘quoiqu'il même temps plus `diliicile, lors de ces . vous rencontrast en has, sy monta-il à deux lettres à M. d'Entragues et à sa fille, _ cheval _devant vous sans vous dire un seul de réclamer la remise de cette promesse,