Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/256

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i DEIHENBI IV.- . 231 ` des grands coups pourîl’Eglise _de Dieu qui se soit faict il y a long- p . temps. Suivant ces erres, nous ramenerons plus lle separez de l’Egli se [ en un an, quetpar une aultre voye en cinquante. Il a ouy le discours d’un chacun, qui seroit trop long à discourir par esoript ; il vous : dira la iiaconrqtie je veulx que mes serviteurs tiennent pour tirer liruict de s cest œuvre. Bonsoir, mon amy ; saichant "le plaisir que `vous en aurés, vous estesle seul à qui je l’ay mande?. De Fontainebleau, ce’v° may 1`6oo." ° " _` '_ _HENRY. ~ I i 1600.+ 17`MA1, ' Orig. —I State paper ollice, antient royal letters, vol. XXII, lettre 2l3.`Transcription deM. Lenglet. _ . [A LA HÉÉNE DîANGLE'IÉEBBE.]‘ A I Tres haute, tres excellente et tres- puissante princesse, nostre tres chere et tres amée, bonne sœur et cousine,, n0, us avons commandé au s' de Boissize, conseiller en nostre conseil d’Estat et nostre ambassa- deur residant pres de vous, de vous faire plaincte de nostre part, non ` seulement'de_ la depredation qui a estenagueres commise sur deux ° navires de nostre ville de St-Malo, appartenans au s'_de Landelle et à un aultre marchand-, mais de _la' cruaulté qui, s’ est exercée sur les ’ Ces expressions ailectueuses prodi- son proflict, surtoutpavec ceux du cleréé.^ guées à un homme qu’il’haîssait à si juste Dont aussy, peu après, le Roy se repentit, _ titre, et pour lequel son antipathie était, sur c’e qu°0n luy lit cognoistre que c'estoit ` connue, firent peu `d'honneùr à Henri IV. donner lieu ai cest homme par dessus tous Madame de Mornay fait les réflexionssui- les catholiques de son royaume, puis vantes sur cette lettre à d'E‘spernon : qu'cntre, tous il l':ivoit choisi seul. Fut «Laquelle il envoya partout, et tost fut I noté aussy qù'en ceste lettre Sa Majeste veue dedans et>del1ors le royaume, et usoit de ces mots : Jîy ayfaict merveilles, impriméejjusques à Prague ; et à aultres lesquels, depui.-s,- quelques-uns voulurent des seigneurs nlen fut rien escrîpt. Cette changer en ceulx-ci : Il s'y est faict mer- fagon et ce style fut trouve estrange, veilles, parce que Sa Majesté declaroit trop - ‘ parce que. chacun cognoissoit le peu d'a- qu’il y, avoit esté partie ;, mais pour la mitié que le Roy luy portoit, et luy-mesme pluspart ou elle fut imprimée, fut.avec s’en rioit entre les siens, mais en Laisoit les premiers mots et suivant l`0riginal. » -