Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/266

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` `DE HENRI IIV. il, V 2l ;]. . 1600. —+ i5 sum. i . ~ Orig. — Collection de M. F. Feuillet de Conphesj ‘ . _ A MONS" 'DE LA BOCHEPOT. c¤evAL1En ne Mns QP DIlESl, `CONSEILLE}\`EN Mou coxsnn ; wam.;, cAv1>1 1 A1Nt : on cxuocmrn uomnzs oknms ne Mns onnomwmcns, cocvmmpon nr Mou Linucrnminr cancun EN Amon 1:*1*MoN Ammssanzun my nsmcm., a u, Mons ; de la Bochepot, J e vous fais caste lettre en faveur des Estats de mon pays de Bearn, qui _m’ont faict entendre qu’estant le dict pays proehe et limitrophe du royaulme d’Espagne, où les marchandises des uns et des aultres ont accoustuané de se cornmuniquer, ils se trouvent _ grandement incommodez, d’autant que, ` par_ les rigueurs des edicts du dict royaulme, le itraflicq et commerce en Espagne leur est delfendu, â cause de la religion pretendue refformée dont la pluspart"d’ent1feulx ' font profession ; bien que ceulx‘d’Espagne reçoivent plusieursfconzmo- ditéz de 1'DOI1 dict pays deÃBearn_, et que l’on ayt depuis peu accordé I setnblable permission au>i Escossois, chose qui semble faire conse- quence pour mes dicts subjects de Bearn, lesquels sont de semblable ` religion ; et là—dessus ils m'ont faict supplier de les assisten de nca re- commandation. C’est pourquoy je vous prie vous employer à inter— . _ U ceder pour enli : àlendroict du roy d’Espagne et de _ses principaux oflicierset minist1 es, _aHin que la liberté du dict commerce soit per- . mise par dela à ines dicts subjectsde Bearnrcomme elle’a esté ac5 cordée à oeulx du royaurne. d’Escosse, estiniant qu’en consequence de — la permission qu'ont obtenue les dicts Escos_sois, celle que je demande ` pour niesdicts subjects ne leurpeut estre refusée sansàoffenser mon nom e_t auctorité. Par tant, je vous recommande cestepoursuicte, et vous prie y apporter toute l’al’fection qu’il vous sera possible, de r " faconque je puisse estre contenté en chose si raisonnable.iEt n’es— tant la presente pour aultre effect, je ne vous en diray davantage que pour vous 'asseurer —que vous me ferés en cest endroict, service tres agreable : priant Dieu, Mons' de la Bochepot, qu’il vous ayt en ‘ LETTRES DE HENRI IV * V p *31