,250 I LETTRES `MISSIVES » V presidiaux en Languedoc, `creez durantle siege de ma ville (l.iALl1l€I]S, et verifie en tous mes aultres parlemens,- m’ayant aidé des deniers qui en sont provenus en une occasion si importante ; ce que vous le1u Peres bien entendre, affin .qu’ils cognoissent, par ce que vous leur es- crirés, que clest chose que falleetionne et qui n’est affectée àpersonne du monde que pour mon service ; d'autant que j’ay esté adverty que `la creance qu’ils `011t eue que les dicts deniers estoient destinez à d’aultres -eH’ects, a esté, enpartie, cause du refus qu’ils en ont Iaict. A Dieu,‘ mon amy. Ce XJÈ juillet, à Moulins. É ' - I `. `~ - HENRY. _ _ À 1600.--_12 JUILLET., ` ] Z i Orig.—¥B. N. Fonds'Betbune, Ms. 908l),'f`0l. 30. I L E i . Cop. - Suppl : fr. Ms. l009s2, U . pi U AU CONNÉTÀBLE.] . i ‘ Mon Cousin., Puisque le duc de Savoye par ses longueurs et irre- solutions, et par quelques langages qu’il tient, monstre n’avoir aucune inclination à me contenteret 'à satisfaire au traicte qu’il a faict avec moy pourla restitution de mon marquisat de Saluces, je suis resolu au pis, etxme promects'que` Dieu°îin’assistera en'la—._juste poursuicte cleice qui nfappartientl C’est’pou1jquoy ayant donné ordre de‘faire les creues du regiment de mes `gardes jusques à trois censi hommes pour enseigne, et l’aisant aussy levée deslorces demon pays de Bour- gogne ; je desire pour les eiaploicter et pour les aultres affaires qui se presentent, estre assisté de vostre personne" et _conseil, comme aussy de vostre compagnie de gens d’armes. Par tant jeivous prie, . mon Cousin`, `vous acheminer par deçà et vous y rendrele plus tost qu’il vous.se1 a possible, donnant ordre que vostre dicte compagnie face le semblable, et advertissant pour cest ellect les chefs et hommes- dfarmesqui sontprès deïvous, ensemble çeulx qui sont en Langue- doc, de se preparer incontinent à me venir faire service en ceste oc- casion, qui n’est pas de peu d’importance_au bien de cest Estat. J’es-
