25lL LETT=PtES MISSIVES i fois jeverray ce que m'en diront le marquis de Lullin et Boncas, qui doibvent arriver aujourd’huy de sa part, et nfapportent son- dernier mot'; sur quoy il faudra que je me resolve, et avec- regret que vous n’estes icy pour m’y assister de vostre bon conseil. Mon compere, je vous prie doncques me venir. trouver le plus tost que vous pourrés, car je ne vous, ver1 ay_iamais assez tost auprés de moy, ainsy que _j'ay commande au dict Fosseuse devons dire, _et particulierement. que j’ay veu la lettre que le dict duc vous ia escripte par luy, dont je nfasseure i que vousne serés pas marry. A Dieu, mon çompere. Ce _XVllJm€\jlllll€l}, àLyon. i il- . Y _ I . . HENRY. v U . ~ 1600.- 18 JU11.1.E'1*, +Il“"?. « - _ i O1 ig._-5- Bi N. Flonds Béthune, Ms ; 9080, ifol. 35. ‘ r i [AU CONNÉTABLE.] p `Mon’Cousin, Je vous ay esoriptldepuis quatre jours, et prié d’ad— vancer votre venuepar deçà et faire preparer vostre compagnie de ' gens d'armes pourjme servirsur les occasions qui se presenteront. Et bien que je nfasseure que vous 'y useres de toute la diligence qu'il vous sera possible, pour l’alfection’que vous portés à mon service, _j’ay advise de vous—faire’encores ceste recharge à mesme lin, et pour vous ` dire que les affaires s’escl1au—lTent du costé de Piedmont, ayant en- 'tendu par le' sf de `Fosseuse la —deliberation du duc de Savoye qui se ` monstre en apparence aussyiresolù de retenir mon marquisat, comme je suis à le poursuivre par laivoye de la force de satisfaire au traicté de Paris ; Juges par 1à combien fassistance de tous mes serviteurs m'est necessaire ; et principalement de vous, mon Cousin, pour-vostre experiençe et le rang que vous tenés en ce Royaume. Par tant, je vous prie de vous baster de venir et donn_er’ordre_que vostre dicte compagnie face le mesme en laplus grande diligence et la plus forte et complette qu’il vous sera possible. En- tout cas, si vostre commodité ne vous permet de vous acbeminer si tost par deçà, envoyés-moy in-
