Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/287

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26É 'LETTBES M1ss1vLs la recevant de vostre main ; elle sera de plus d’eIl’ect en leur endroict, je vous ay liien voulu prier de vous y transporter pour la leur pre- senter, et cohformement à la dicte déspeche (que je vous envoye ou- vertepoiir là voir), les convier à ce qui est de leurdebvoir, leur re- monstrant mie comme, s'ils me tesmoignent en cela de la bonne volonté et allection, ja leur eh seauray perpetuellement bon gré, aussy siils y manquent, j’auray grande occasion de m’en oltenser. Je vous prie, sur tous les services que desirés/me faire, prendre cest aflaire en main et, entre autreschoses, admonester les consuls du dict Peri- gueux de ten ir prest ce qu’ils auront à me fournir, d’autant que je suis pressé d’entrer dés maintenant en la dicte despense. Sur ce, je prie Dieu, Mons' de Bourdeille, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript ` à Lyon, le xxvnafjour de juillet 16oo. o HENRY. - A J roacar., [1600. — 30 JUILLET,. — I".] ‘ Cop. T- Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. Fambassadeur de France à Turin. - ' . A A MON FBEÉE LE DUC DE SAVOYE. i `Nlon Frere, Vos gens m’ont faict la’decla'ration que vous leur avés commandée, dont j'eusse receu tout contentement si, suivant le pou- Voir que vous` leur avs doHI1é,—llS eussent voulu convenir de l'exe- cution (l, iColl6;`CEtIl` je desire sortir d'aH’aires avec vous, allin de ne plus penser que à vous aimer. Touteslois, ils ont encore voulu ren- voyer vers vous, devant que de ; rien conclure,- "par les raisons qu’ils vous feront entendre ; sur rquoy je vous prie ouir ce que vous dira Berny de la 'part de '

— Vostre bien bon frere, _