Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/290

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.` HENRI IV. i 265 premierement le dict duc, leur maistre., vers lequel le secretaire Honcas est retourné ; et leur ay donné terme de ceste resolution jus- ques au VIC du prochain, lequel passe chacun pourra pourveoir à ses aH’aires. Ce que j’ay bien, voulu vous_ repeter par ceste-cy, dont jay pense de charger encore le st de Bochemore, qui vous va trouver, aflin que vous ne puissies faillir d’estre adverty, par l'une ou l°_aultre depesche, de ce qui _s’est passé en cestafîaire, lequelje voisprendre bon chemin,, si- l’intention du dict—duc est aussy bonne qu’il le faict icy direpar ses dicts depputtez. Si- elle est aultre et qu’il_ayt desseing de tromper, il pourra commencer par luy-mesme ; car p'our@moy— je suis bien resolu de ne revocquer aucune des forces que jay mandees, et au contraire de les advancer et tenir toutes ensemble jusques à ce que tout soit eH’ectué...le fais des demain partir le s' du Passage avec les trois compagniesrde Suisses, pour aller droict Exilles, où Pam- bassadeur que jay prés du dict duc les advertira de la resolution qu’il aura prise, aflin que, sur cela, ils s’advancent pour estre aux portes du dict Carmagnolles le dict xvi°`du prochain. J’ay faict cependant venir icy mon cousin le duc de Biron et- le s’ —d’Esdiguieres, pour continuer nos premiers desseings de la guerre, si elle se doibt faire,. ou de la restitution, si l’on nous en" donne bon exemple. Je me pro- mets que vous arriverés encore assez àtemps pounvous trouver la conclusion de cest aflaire. Si je voyois que cedeust estre pour. la guerre, je vous presserois davantagede vous advancer ; mais si les choses doivent passer par la douceur, comme je llestime, je-vous permettrayde venir plus doucement, et maccommoderay volontiers à vostre disposition, aflin que vous puissiés ~lus alegrement parfour- _ nir ce voyager Vous scaurés du dict Bochemore l’estat_ de ma santé, qui est,. Dieu mercy, fort bonne, et_ metremects aussy sur luy des ` aultres particularitez que _j’aurois àvous dire ; qui me gardera de vous i faire ceste-cy plus longue :—priant Dieu, mon Cousin, vous conserver en sa saincte garde. Escriptà Lyon, ce x_xx°`juillet '1600. ', ° HENRY.- _ ' I 'i onom . - ' LETTRES DE PIENRI lV — V