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DE HENRI IV.


— 1600. — 1o'Aoû*r.—‘IIm°. - » .. i i -Orig. — B. N. Fonds Du Puy, Ms. S9, fol. 36. i i O- ` . A MONS? DE THOU., _ .ooNsnn.1.¤a au Mon coivsru. 1> i-zsru, nr 1>ansmn1v r_ mv Mapoonr ne mataiinmr. Mons‘" le president, Estant sur les termes d’envoyer les s" de, Com— martin et Pithou1_à Vervins pour la conference convenue et accordée avec mon cousin farchiduc d’Autriche, pour .la_resolution des diffe- rens des limites de ce'Boyaume ; ayant esté adverty que vous avés en main plusieurs tiltres et proces-verbau1x` concernans ces differens, qui vous peuvent estre `demeprez avec les autres- papiers delaissez par le feu s' president de Thou, vostre pere, autrefois employé en semblable conference, vous me ferés service fort agreable. de faire faire la plus _ prompte et exacte recherche qui sera possible _des dicts procés—ver - baulx, tiltres et renseignemens, desquels vous pensiés que l’on se puisse ayder et prevaloir en la dicte conference pour la justification ` et conservation de mes droicts. Ayés-en donc soing et me donnés en cela le mesme contentement que j'ay tousjours receu de vous en tout ce que. je vous ay commandé pour mon service, et selon liaffection que je sçay que vous portés au bien et advancement d'iceluy : et je prieray Dieu quiil vous ayt, Mons? le president, en sa sainote garde. Esoript zi Lyon, le x" jour d’aoust 16oo. ‘ A t`, _ MHENRY. .' I i i `_ rorian. U _ ‘ C’est François Pithou, avocat au pare V sontredevables des Fables de Phèdre, qu'il lement de Paris. L'i1lustre Pierre Pithou, fit connaître, le premier, 'd’après Tunique son frère, était mort quatre ans aupara- manuscrit qui les ait conservées ; manus- vant. Francois Pithou, qui fut aussi un_ crit du x° siècle, que nous avons publié très-docte personnage et travailla princi- textuellement en 1830. Francois Pithou paiement sur le droit canonique, n'était `. mourut le 7 féVI‘1BI‘.162_l, dans sa soixante pas non plus étranger auic affaires de et dix-huitieme année. p ` 1'Etat, comme on le voitioi. Les lettres lui . E _