' \, DE HENRI 'IV. '305 _ m’avoit voulu faire accroire qu’il avoit dict en’vo’stre presence ne m’a- voir rapporté, venant de Thurin, ce _qu’il in’en avoit dict’en bonne compaignie, comme si on eust voulu sur cela m’accus'e'r d’avoir ad-i jousté au compte ; mais il m’en a assez .dict pour. prouver ce qui en est, ainsy que je vous.diray doncques, vous voyant. J’ay sceu par vostre dicte lettre l’oI}lce que vous aves faict envers l’aniba_ssadeur d’Es- pagne, lequel, s’il ne sert, du moins ne pourra-il nuire, l’ayant faict _ avec la discretion que vous nfavés escript. J'ay laissé mon armée - entre les mains du s' de Lesdiguieres, auquel j’ay donné charge d’en- trer. plus avant en la Morienne, pour nettoyer les forts qui y sont, ce pendant que fassembleray mes provisions pour assieger Montmelian, I et je prendray icy quelque repos ; vous priant de ne laisser pour cela _ à faire advancer toutes les compaignies qui fondront à Lyon ce pen- - . dant quevous y demeurerés. Le s' de’S* Geran est arrivé icy, qui me doibt faire voir sa compaignie demain ouvendredy, laquelle je feray payer pour le nombre d’hommes qu’il representera. Je prie Dieu, 1non Cousin`, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à i Grenoble, le Xllje jour de septembre 1600; i p _' t on NEUFVÉLLE. i . . [ 1600. ] — 16 sE1>rE1111siua1.—I". Orig. autographe.- Musée britannique, in-ZL°, Ms ; addit. n° 5473, lettre n° 72. Copie transmise par M. Vambassadeur de France à Londres., _ Ã MONS“ BELLIEVBE,, i _ _ cmigcntinn nn Fl\ANCE. a . Mons' le chancellier, Je vous fait ce mot en faveur du s" Garnier, viguier et cappitaine de ma ville de'Saint—l\/laximin en Provence, à ce que vous le faciès expédier au plus"tost pour les affaires qu’il a en mon conseil, tenant la main ace qu’il ayt bonne et briefve justice, aflin qu’il s’en retourne 'promptement au dict pays, pour chose qu’im-l LETTRES DE HENRI IV.- V. i
